GB: alerte à la maladie du charbon à Londres pour les utilisateurs d’héroïne

GB: alerte à la maladie du charbon à Londres pour les utilisateurs d’héroïne

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Les autorités sanitaires d'Angleterre ont lancé vendredi une alerte à la maladie du charbon pour les utilisateurs d'héroïne à Londres après un premier cas d'infection dans la capitale, qui fait suite à la mort de neuf toxicomanes contaminés en Ecosse.

Un patient est actuellement traité dans un hôpital londonien après avoir été infecté par le bacille du charbon potentiellement mortel, a annoncé l’agence de protection sanitaire (HPA) dans un communiqué appelant les toxicomanes à la plus grande vigilance.
„Il s’agit du premier cas de maladie du charbon rencontré chez un toxicomane s’injectant de la drogue en Angleterre depuis l’émergence de cas similaires en Ecosse en décembre 2009“, où 9 toxicomanes sont morts sur un total de 19 cas d’infections, indique l’agence. „Les similarités avec les cas écossais suggèrent que l’héroïne ou un additif mêlé à l’héroïne est la source probable de l’infection“, précise-t-elle. Le Dr Brian McCloskey, directeur de la HPA, a souligné que les cas de transmission de personne à personne étaient „extrêmement rares“, mais a appelé les utilisateurs d’héroïne à cesser immédiatement de s’injecter de la drogue potentiellement infectée et à solliciter de l’aide auprès des autorités locales.
La HPA a demandé aux toxicomanes „d’être très vigilants face aux risques et à chercher un avis médical en urgence s’ils ressentent des signes d’infection“. Les premiers cas d’infection ont été détectés dans la région de Glasgow (ouest de l’Ecosse). Le 19 janvier à Paris, la direction générale française de la santé (DGS) avait lancé une alerte à la maladie du charbon chez des consommateurs d’héroïne en Ecosse et en Allemagne.
„Depuis le 6 décembre dernier, 15 cas confirmés de maladie du charbon („anthrax“ en anglais) ont été signalés chez des consommateurs d’héroïne, 14 en Ecosse et 1 en Allemagne.“, avait précisé la DGS.
„Aucune caractéristique particulière, comme l’aspect ou la couleur ne permet de déterminer si l’héroïne est contaminée par les spores du charbon. De plus, elle se dissout ou se consume de la même manière qu’une héroïne non contaminée“, selon la DGS. Dans les cas d’utilisation d’héroïne contaminée, les premiers signes de l’infection par le bacille du charbon peuvent être des rougeurs et des gonflements aux sites d’injection notamment, ou s’étendant rapidement, même à distance du point d’injection.