Open d’Australie – Trois jeux et puis plus rien pour Bartoli

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Marion Bartoli a perdu les onze derniers jeux de son match face à Vera Zvonareva pour s'arrêter, sans regrets, en quarts de finale de l'Open d'Australie mardi. Quand il n'y a rien à faire, il n'y a rien à faire et la Française l'a admis sans difficulté.

 „Parfois il faut seulement dire bravo“, a-t-elle réagi après avoir été ensevelie (6-3, 6-0) par la „machine à lancer des balles“ russe. „Je n’ai pourtant pas retenu mes coups. Mais elle a tout simplement été trop forte pour moi“, a ajouté Bartoli qui avait dégainé la première en menant 3-1. On ne jouait que depuis vingt-cinq minutes mais Marion avait l’impression „d’avoir déjà joué pendant deux heures et demi“. C’était tellement intense! J’ai eu ensuite une petite baisse de régime et elle m’a marché dessus.“ C’est une déception pour la Française dans la mesure où elle venait de battre la N.1 mondiale Jelena Jankovic au tour précédent. Mais le tennis n’est pas une science exacte et ce n’est pas pour cette raison qu’elle allait se promener face à la septième joueuse mondiale. C’est même le contraire. D’abord parce que Zvonareva a été infiniment plus convaincante jusque-là que Jankovic et qu’elle fait une prétendante au titre très crédible. Ensuite parce qu’elle représente aussi l’archétype de l’adversaire qui ne convient pas du tout à Bartoli. „J’ai l’impression qu’elle lit dans mon jeu comme dans un livre ouvert. Elle a toujours un temps d’avance et pour marquer un point il faut que je réussisse un coup absolument incroyable. J’en ai pu sortir quelques uns pour mener 3-1 mais on ne peut pas produire un tel niveau de jeu sur tout un match. C’est impossible“, a souligné la Française qui, effectivement, avait déjà perdu 6-0, 6-1 et 6-2, 6-0 lors de leurs deux dernières rencontres.
Finalement, Bartoli aime l’Australie ———————————— „C’est frustrant de n’avoir aucune solution. Et plus le match avançait, moins elle ratait. C’est dur, surtout dans un quart de Grand Chelem. On n’est pas en train de jouer un premier tour à „Tataouine-les-Bains“. Mais en Australie, un continent que Bartoli a enfin fini par aimer. Il faut dire qu’avec une finale, à Brisbane, et ce quart de finale, elle fait exploser tous ses records cette année aux Antipodes. Il faut dire aussi qu’avant ses bilans australiens étaient franchement catastrophiques. „Je n’aime pas ce tournoi, la surface ne me convient pas, les balles non plus et j’ai mal au mollet“, avait-elle déclaré après son premier tour à Melbourne où elle n’avait encore jamais franchi le deuxième tour, en sept participations.
Alors oui, son bilan 2009 n’est „pas mal pour attaquer l’année“, a estimé Bartoli qui va repasser devant Alizé Cornet au classement français et s’installer aux alentours de la 12e place mondiale. „Cela m’encourage à travailler encore plus pour être encore plus endurante et affûtée. Car ce sont ces matches-là qui m’intéressent, les quarts ou les demi-finales de Grand Chelem. Je suis proche, j’ai le niveau“, a ajouté la joueuse du Puy-en-Velay. „J’espère aussi bien jouer à Roland-Garros, a-t-elle conclu. C’est un de mes grands objectifs de l’année.“ En espérant que, si jamais elle devait la recroiser, elle ait trouvé le mode d’emploi face à Zvonareva d’ici là.