Pollution durable

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Certaines mers, ainsi le quotidien „Le Monde“ qui cite Philippe Cury, responsable du Centre de recherche halieutique méditerranéenne et tropicale à Sète, deviennent de vraies „soupes à méduses“. Danièle Fonck

Or pour la huitième année consécutive, ce qui est contraire à tous les cycles connus jusqu’ici, les plages de la Riviera française sont littéralement envahies de méduses au point que les secouristes sont saturés de travail suite aux innombrables brûlures.
La raison de ce désastre?
Le réchauffement climatique avec, à la clé, celui d’un petit degré (de 13 à 14) de l’eau de mer en hiver. La pêche au thon, la destruction des tortues marines, souvent tuées par les ancres des bateaux de plaisance, ont fait en sorte que les méduses ont perdu leurs prédateurs naturels.
Conséquence: baignades interdites et, le cas échéant, brûlures douloureuses et dangereuses.
Pourquoi tant de déchets, autre raison de cette catastrophe naturelle, polluent-ils notre mer intérieure? Pourquoi y trouve-t-on le rejet de substances médicamenteuses nocives telles les pilules contraceptives et les hormones contre la ménopause?
Que se passe-t-il donc dans l’esprit des gens qui disent a-do-rer la mer et qui la traitent comme un bac à ordures?
Les dégâts sont durables et la bêtise est ambiante.
Force est dès lors de redouter le pire.

dfonck@tageblatt.lu