LeserforumPlaidoyer pour Luisi, le Goleador banni …!

Leserforum / Plaidoyer pour Luisi, le Goleador banni …!
   

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Après déjà avoir pris la défense, il y a quelque temps, de la fratrie Thill tombée en disgrâce auprès de l’entraîneur national, et ainsi contribué – selon les dires mêmes de M. Paul Philipp – à leur retour en grâce, voilà que je me suis décidé à récidiver, en prenant fait et cause pour un autre footballeur talentueux, mais mis au placard, à savoir Antonio Luisi de la Jeunesse! Après le match contre Mondercange et suite à ce qui parait un signe de la main à distance particulièrement irrévérencieux de sa part à l’encontre du nouveau coach français, le voilà non seulement averti voire sermonné en interne, mais carrément mis au ban (c) voire écarté …, car depuis on ne l’a plus revu! Cela parait d’autant plus incompréhensible et paradoxal, que ce fut Luisi, qui avait fait basculer le match en faveur des Eschois, et ceci seulement quelques minutes après sa tardive entrée en jeu.

On se souvient que ce pigiste de luxe, déjà de passage à la frontière en 2018/19, avait su marquer les esprits en claquant la bagatelle de neuf buts avant de se blesser au … pied et de disparaître des tableaux! Un peu beaucoup versatile et voyageur le gars, il est vrai, vu qu’on allait le revoir peu après au Progrès, la pouponnière des frangins Thill. Cette fois-ci, malgré une côte légèrement fêlée et pour un temps mise en avant, ne serait-ce pas plutôt une blessure d’amour-propre, commune, voire ressentie comme telle par les deux „coqs“ et leur ego surdimensionné, qui serait en fait à l’origine du clash!? Mais de là à se priver d’un attaquant enfin trouvé, et par là même, léser le club …, alors qu’il y a maintenant trois ans en arrière, lors d’un „poisson d’avril“, nous avions fait croire aux lecteurs que la Jeunesse aurait réussi à faire signer le Grec Costas Mitroglu afin de pallier enfin à ce déficit récurrent! En contactant „Toni“, nous apprenions que Luisi et Bordi, ces deux-là s’étaient déjà croisés par le passé au sein du „Racing Union“, même si le coach actuel prétendait récemment (sic) „qu’il n’aurait pas eu Luisi … sous ses ordres“ dans une interview accordée de plus ou moins bonne grâce, bon gré, mal gré, visiblement ennuyé et bottant en touche à un ami pigiste auquel nous avions suggéré d’aborder l’épineux sujet avec lui. Très peu curieuses pour une fois, les rédactions sportives par ailleurs si friandes de la moindre petite indiscrétion, quant à la direction du club, merci pour la non-communication et silence radio également.

Après le limogeage du débonnaire et au jargon bien moins militaire Marc Thomé, pour manque de résultats, ce fut donc son adjoint Bordi qui reprit les rênes et en même temps – comme il pourrait en donner un peu l’impression – un trop-plein de galon! En contrepartie, le tout aussi fier Luisi selon ses dires, qui lui, jusque-là, était à la fois dans les plans – dès l’avant saison – à la fois du comité et de M. Thomé, à la recherche désespérée d’un authentique buteur, avec à la clé, un réel projet autour de lui, ne l’aurait plus été du tout par la suite, dans ceux du nouveau venu! Un scénario des plus classiques, comme le reconnût le joueur quelque peu dépité, en milieu du football (voire au lycée …) qu’il soit pro ou amateur! Contacté au téléphone, le joueur tombé en disgrâce laissait entendre qu’entre lui et le coach, et dès le début, cela n’aurait de toute façon jamais été le grand amour, faute à une incompatibilité d’humeur et un évident manque d’atomes crochus.

Quant aux griefs invoqués, et toujours selon Toni, „il parait qu’à ses yeux, je ne me dépenserais pas assez lors des séances d’entraînement, alors qu’obligé de gérer, tout en m’investissant en semaine après ma journée au boulot, je suis d’avis, que le plus important devrait être de savoir répondre présent lors des matches du weekend!“ Et là, en tant qu’observateur avisé, on ne pourra que confirmer, vu que lors de ses furtives apparitions en tant que joker et donc très peu de temps de jeu, Antonio Luisi parvint à faire trembler les filets à trois reprises. Alors que le premier but en fin de partie contre Wiltz, et que le match fut déjà plié, lui servît de seulement de déclic, les deux suivants valaient leur pesant (louisi) d’or, avec chaque fois deux fois trois points à la clé. Après Mondercange, ce fut au GBerg contre le Fola qu’il fit de nouveau pencher la balance du côté de la Jeunesse en toute fin de partie grâce un but ultra-important, qui le confirma dans sa renommée de renard des surfaces! Une efficacité „tonitruante“ et des plus précieuses, dont les décideurs de sa très probable mise à l’écart (définitive?), au lieu d’avoir la mémoire courte, devraient se souvenir, et se montrer bien plus reconnaissants, voire un tantinet plus indulgents, vu qu’avant les deux matches invoqués, le club se trouvait en très mauvaise posture en avant-dernière position du classement!

Remis sur orbite par Luisi, en parfaite harmonie jusque-là avec le talentueux et clairvoyant Larrière jouant vers l’avant, ainsi qu’Andrea Deidda bien trop longtemps laissé à se morfondre dans le rôle ingrat de joker, qui à son tour, profite enfin et contrairement à Toni du nouveau coaching, la Jeunesse, y compris son coach, ainsi conforté dans ses fonctions, d’abord annoncées comme seulement provisoires, n’ont certes plus à craindre la descente en enfer, mais quand même …! Une bien maigre consolation pour le club le plus titré, risquant de terminer désormais dans le ventre mou du championnat. Qui sait, si avec un gars de la trempe d’un Antonio Luisi, toujours dans ses rangs, les „bianconeri“ n’auraient pas pu in extremis – comme un court instant envisagé – ravir de justesse la 4e place européenne du championnat au Progrès, alors que maintenant, il ne faudra plus y penser, ni à la gloire, ni au pactole qui va avec … et qu’en Coupe également où ils se sont fait logiquement éjecter par le Swift, un gars doté à la fois d’un caractère bien trempé et doté d’une patte, certes fragile, mais magique, aurait là encore, qui sait, permis de continuer à rêver … !?