La démocratisation des instances européennes n’est pas une des priorités politiques, bien qu’une certaine opacité lui soit souvent reprochée, surtout de la part des jeunes électeurs.
L’accumulation d’intérêts d’ordre financier, économique, politique et militaire a en effet provoqué les conflits d’intérêt dont la meilleure méthode pour les cacher est de les nier, voire de les ignorer. La séparation des pouvoirs n’est pas toujours garantie lors de la pratique d’une politique de compromis, de dérogations et d’extras.
Il est intéressant de constater que les „baronnies“ de quelques grands partis se sont exprimées contre toute restriction du cumul des mandats. En France, la droite propose même un assouplissement de la loi „anti-cumul“ introduite par Fr. Hollande en 2014.
Au niveau européen, Ursula von der Leyen est prête à rempiler à Bruxelles, malgré le fait qu’elle a commis de graves fautes. Le 13 octobre 2013, par exemple, elle se rendit en Israël et proclama le droit de l’Etat hébreux à se défendre, mais ne mentionna pas la nécessité de protéger les populations civiles à Gaza. Elle ignora par-là la position commune des vingt-sept!
Mais on lui pardonna d’avoir outrepassé sa fonction et néanmoins Paris et Berlin se disent prêts à „prolonger“ le bail d’Ursula von der Leyen.
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