Résidus chimiques sur T.shirts: l’industrie des plastifiants conteste l’étude INC

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L'industrie des plastifiants a contesté vendredi l'étude de l'Institut national de la consommation sur le taux élevé de résidus chimiques (phtalates) sur les T-shirts pour enfants, et estimé que ces composants chimiques qui assouplissent le plastique des vêtements ne sont pas dangereux.


Dans cette étude publiée jeudi par le mensuel 60 millions de consommateurs, l’INC indique que sur 40 T-shirts pour enfants testés, neuf comportaient un taux de phtalates, composants chimiques potentiellement cancérigènes, supérieur à la nouvelle réglementation européenne REACH en vigueur depuis fin 2008, soit plus de 0,1% sur l’ensemble du vêtement. Dans un communiqué, le Conseil européen des plastifiants et intermédiaires (ECPI) indique que „les phtalates ne sont pas cancérigènes“ et que „les plus utilisés en Europe n’ont aucune propriété dangereuse“. L’ECPI regrette que l’INC ait fait „référence aux phtalates de manière générique sans faire de distinction entre eux, donnant ainsi l’impression qu’ils sont tous dangereux“. „L’utilisation des phtalates dans les vêtements en Europe est sûre et permise selon la législation européenne“, renchérit l’ECPI. Enfin, l’industrie des plastifiants affirme que pour les articles contenant plus de 0,1% de certains phtalates, la seule obligation pour le fabricant est d’en informer son client pour qu’il puisse à son tour répondre au consommateur si celui ci en fait la demande. „Cela ne signifie pas que cet article ne peut pas être vendu, ou qu’il n’est pas sûr“, selon le communiqué. Les phtalates sont utilisés par les fabricants pour assouplir les plastiques et sont souvent présents sur les dessins, inscriptions et décorations collés sur les vêtements. Ils ne sont dangereux qu’ingurgités, mais les enfants peuvent porter ces dessins à la bouche, prévient l’INC.