JO-2008 – Escrime: Vezzali et Pozdniakov, collectionneurs de titres

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L'Italienne Valentina Vezzali et le Russe Stanislav Pozdniakov ont déjà marqué l'histoire de l'escrime en collectionnant cinq titres mondiaux individuels et peuvent chacun remporter leur cinquième titre olympique à Pékin, avant de probablement raccrocher.

Elle est la grande dame de l’escrime. Sa diva aussi. Avec un palmarès sans égal et une volonté de vaincre presque maladive qui indispose ses adversaires lorsqu’elle fait son cinéma auprès des arbitres. A 34 ans, „la Vezzali“ a tout gagné avec son fleuret, de la Coupe du monde aux Championnats du monde, en passant par les jeux Méditerranéens ou les Universiades.
Et malgré tout, la „lionne“, comme elle est surnommée dans son pays, n’est toujours pas rassasiée: „A Pékin, je veux devenir la première à remporter trois fois de suite un titre individuel et remporter le titre par équipes“, a-t-elle déjà prévu.
Depuis que le fleuret féminin a rejoint le programme olympique en 1996, le plus mauvais résultat de Vezzali est une… médaille d’argent à Atlanta en individuel. Elle a raflé en effet quatre titres olympiques en 2004 (individuel), en 2000 (individuel et par équipes), 1996 (par équipes). Si, comme beaucoup, elle est passée à côté des Championnats d’Europe de Kiev début juillet avec son élimination en 8e de finale, l’Italienne, perturbée par une allergie, jure qu’elle sera prête pour Pékin.
Parlement de Sibérie ——————– „Je suis mère de famille maintenant et avoir des responsabilités est une arme en plus. Dans les moments difficiles, c’est ce qui fait la différence“, prévient Vezzali qui a terminé cette saison pour la 8e fois de sa carrière à la première place du classement mondial. A Pékin, elle va se battre pour Mimmo, son footballeur de mari, leur fils Pietro et Sofia, la fille qu’elle rêve de mettre au monde après les JO. L’Italienne est d’autant plus motivée qu’elle a dû ravaler sa fierté: comme en 2004, le comité olympique italien l’a snobée pour le rôle de porte-drapeau de la délégation italienne lors de la cérémonie d’ouverture. Pozdniakov est beaucoup plus discret et ne raffole pas des déclarations à l’emporte-pièce pour attirer l’attention sur lui. Le Russe de 34 ans est le „tsar du sabre“ avec ses cinq titres mondiaux individuels et ses quatre titres olympiques (1992, 1996 et 2000 par équipes, 1996 en solo), le premier à tout juste 18 ans. „Les records m’importent peu. Ce que je veux, c’est gagner à Pékin“, souligne „Pozdni“, souvent présenté comme le sabreur le plus élégant de l’escrime mondiale.
Après Pékin, le champion du monde en titre devrait définitivement raccrocher son sabre pour entamer un nouveau combat, politique celui-là, puisqu’il est élu au parlement de Sibérie et fidèle soutien du Premier ministre russe, Vladimir Poutine.