Sur un an, le taux de chômage a augmenté, notamment de 4,2% en avril 2008 à 5,5% en avril 2009, soit une hausse de 34,2% (3.252 personnes de plus). Au mois d’avril, le Luxembourg comptait près de 12.761 personnes sans emploi résidant au Grand-Duché, soit une baisse de 99 par rapport à mars. Selon François Biltgen, ce léger recul n’est pourtant « pas très significatif », bien que le bureau de l’emploi enregistre une légère diminution en inscriptions. Le ministre se dit même rester méfiant par rapport à l’évolution du marché de l’emploi en automne. La situation risque de se détériorer malgré une légère hausse de l’indicateur de confiance. Le gouvernement s’attend même à un taux de chômage de l’ordre de 5,9%, alors que le Statec estime un taux de chômage de 7%. Rien de rassurant.
Le chômage partiel engendre un coût potentiel de 14,17 millions d’euros
Quant au chômage partiel, celui ne cesse d’augmenter. De fait, au cours du mois de mai, 145 entreprises ont introduit une demande pour bénéficier du chômage partiel. Seuls 132 demandes ont été avisées favorablement, touchant 11.251 personnes. Par rapport au mois de mai, cela fait 13 entreprises de plus. Même si le coût potentiel pour mai est de 14,17 millions d’euros, le ministre de l’Économie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké, souligne que seul une partie est utilisée pour couvrir les frais du chômage partiel. Le gouvernement tient en outre à rassurer que tout moyen sera mis en oeuvre pour optimiser l’employabilité, qu’il s’agisse de prendre recours aux formations ou de permettre aux jeunes d’accéder le plus facilement possible au marché de l’emploi.
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