L’Université du Luxembourg est mature

L’évaluation est née d’une volonté d’analyser la qualité de l’université tant du point de vue de la recherche que de l’administration et de l’enseignement.

En se référant au processus de Bologne, cette évaluation externe, jugée objective, vise à éclaircir le fonctionnement de l’enseignement supérieur et de l’améliorer. Résultat de l’analyse, le fruit d’un travail de trois ans : l’Université du Luxembourg se présente comme mature, elle se révèle même être prometteuse. C’est ce qu’a signalé Norman Sharp, membre du comité et Directeur de la Quality Assurance Agency for Higher Education of Scotland.

Une bonne note

Certains domaines nécessitent cependant une légère adaptation. Or, pour la plupart les scores sont positifs. Ainsi les facultés des Sciences, de la Technologie et de la Communication, des Lettres ; les facultés des Sciences humaines, des Arts et des Sciences de l’éducation ; ainsi que celles de Droit, d’Economie et de Finances obtiennent une note satisfaisante. Malgré une qualité incomplète, le comité juge ses sections capables de développer et gérer leur niveau de qualité, à condition qu’elles appliquent correctement les ajustements recommandés.

Quant à la recherche, celle-ci fait preuve d’une réelle culture qualité, en tout cas en ce qui concerne la recherche en sciences de la vie, en sciences de l’éducation et dans les études luxembourgeoises. Cela dit, son concept de priorité manque de clarté.

Transparence et communication

François Biltgen, ministre de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, se dit pour sa part fier de l’évolution de l’université depuis sa création. « Le Luxembourg a fait un grand pas vers la qualité ». Maintenant que la phase pionnière est finie, il avoue toutefois qu’il faut davantage mettre l’accent sur le dialogue et la transparence même si le système de gouvernance de l’Université est suivant le rapport bien conçu. Car rappelons que l’Université du Luxembourg constitue un rôle clé dans l’avenir.