À l’aube de la réforme de l’enseignement primaire, le think-tank « Générations-Europe.lu » profite de l’occasion pour remettre la question de l’instruction religieuse dans le collimateur.
Face à une société devenue de plus en plus ouverte, égalitaire, multiculturelle, et ainsi aussi multireligieuse, il faut selon l’organisation bannir le favoritisme. « Il semble archaïque voire antidémocratique qu’un groupe de personnes, dans le cas présent les croyants, faisant partie d’une communauté religieuse précise, soit favorisé par la loi par rapport à d’autres croyants appartenant à d’autres communautés religieuses. », pouvons-nous lire dans une lettre ouverte adressée aux députés luxembourgeois. Or, une forte immigration au cours de ces dernières décennies a indéniablement engendré des bouleversements sociologiques. Donc afin d’organiser de façon moderne la société, une séparation de l’Etat et de l’Eglise est plus que requise. Dans un souci de mieux « préparer l’avenir », il faut suivant le comité de Générations-Europe.lu clairement « dire non à l’inculture religieuse et oui au fait religieux…. ». Toutes les religions sont à prendre en compte et ont une place dans l’enseignement, car ceci permet aux jeunes d’avoir « accès à l’intelligence des sociétés modernes, de leur passé, et de leur présent, de leur patrimoine littéraire, culturel et artistique ». Il va de soi que faire entrer à l’école toutes les communautés religieuses est pratiquement inconcevable. Or, une possibilité serait de prendre exemple du projet-pilote « Néie Lycée », un établissement qui enseigne les valeurs permettant ainsi de mettre sur un même pied d’égalité toutes les religions, toutes les communautés religieuses et églises reconnues.
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