François Biltgen: „Une politique pénitentiaire en bonne et due forme“

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En réponse à la question parlementaire du député CSV Gilles Roth concernant la politique pénitentiaire au Luxembourg, le ministre de la Justice, François Biltgen, tient à mettre les points sur les i.

Premièrement en ce qui concerne la critique de surpopulation du centre pénitentiaire à Schrassig, François Biltgen rappelle que celui-ci est conçu pour accueillir 550 personnes, alors que  l’établissement compte actuellement 587 détenus. 333 sont des résidents luxembourgeois dont 176 ayant la nationalité luxembourgeoise. Quant aux non-résidents, ils sont 254, ce qui équivaut à 43,27% de la population carcérale.

Encadrement

Pour ce qui est de l’encadrement des prisonniers, le ministre rassure que tout est mis en oeuvre pour garantir une meilleure réinsertion sociale. En effet, le gouvernement concentre tout son travail sur la « resocialisation des détenus et des ex-détenus » , ceci dans le but « d’éviter largement la récidive, respectivement le dérapage et le retour malencontreux dans un milieu criminel ».
Aussi, dans le but d’optimiser les chances de réinsertion et de lutter contre l’oisiveté, des ateliers artisanaux, des cours d’enseignement, des formations professionnelles, des activités sportives ainsi que des activités sportives sont proposés.
Qui plus est, les prisonniers bénéficient d’un service médical comme il se doit. Des soins médicaux, dentaires et psychiatriques, assurés en collaboration avec le CHL et le CHNP, sont mis à disposition. Ainsi, les personnes toxicodépendantes sont prises en charge, les détenus peuvent se confier à une équipe de quatre psychologues et ainsi de suite.
À titre d’exemple, le centre pénitentiaire compte quotidiennement une centaine de consultations médicales, 220 détenus travaillant dans des ateliers, 180 prisonniers qui suivent des cours et 500 personnes qui pratiquent le sport.

Pour plus d’informations:

Question parlementaire de Gilles Roth

Réponse de François Biltgen

L’accueil….

Troisièmement, le personnel, quant à lui, se verra sous peu proposer des formations continues ceci dans le cadre d’un nouveau concept de prise en charge des prisonniers et d’une réorganisation administrative pénitentiaire. Rappelons que dans ce cadre-là la prise en charge est assurée par un agent du SPSE.
Bref, en vue d’une réduction supplémentaire et une amélioration de la prise en charge, le gouvernement envisage de réaliser de nouvelles infrastructures nécessaires. La maison d’arrêt à Sanem, la maison de rétention au Findel, la structure de semi-liberté pour femmes, sont des exemples qui permettent d’optimiser les capacités d’accueil.