L’UE propose de baisser progressivement ces taxes de 176 euros la tonne actuellement à 114 euros la tonne en 2019, au lieu de 2016, comme le prévoit un accord conclu en juillet 2008. L’UE refuse d’appliquer l’accord de 2008 en estimant qu’il était conditionné à la conclusion du cycle de négociations de Doha, toujours dans l’impasse. Dans des déclarations à l‘AFP, des représentants de pays latino-américains producteurs se sont montrés très réticents face à la nouvelle proposition européenne. „Nous ne pourrions pas accepter d’introduire des éléments et de renégocier pour arriver à quelque chose de complétement différent et désavantageux par rapport à l’accord équilibré conclu le 27 juillet 2008“, a indiqué à l‘AFP l’ambassadeur du Guatémala auprès de l’OMC Eduardo Sperisen-Yurt. L’Equateur, premier pays exportateur de bananes, l’Equateur, mais aussi le Brésil, la Colombie, le Costa Rica, le Guatémala, le Honduras, le Mexique, le Nicaragua, le Pérou et le Vénézuela, rejettent les arguments de l’UE et menacent de demander l’application de mesures de rétorsion contre l’UE.
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