France/\“Nouvel acte de malveillance\“ contre une ligne TGV vers Narbonne

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Un TGV a percuté deux plaques de béton posées sur une voie dans la région de Narbonne (Aude), \"apparemment un nouvel acte de malveillance\" contre la SNCF après les incidents de samedi, a annoncé lundi le secrétaire d'Etat chargé des Transports, Dominique Bussereau.

„Un TGV a percuté deux plaques de béton posées sur la voie. Apparemment il s’agit d’un nouvel acte de malveillance“, a déclaré M. Bussereau sur Europe 1. Selon la SNCF, cet incident s’est produit „du côté de Narbonne“ dimanche soir vers 23 heures. „Il n’y a pas eu de blessé“ mais „le nez du train a été endommagé“, a expliqué à l‘AFP un porte-parole de la compagnie ferroviaire.
Le TGV, qui effectuait la liaison Bruxelles-Perpignan, a pu repartir et est finalement arrivé à destination avec „une heure de retard“, a-t-il ajouté. Aucun autre train n’a été affecté, a-t-il précisé. A la question de savoir s’il s’agissait d’un „nouvel acte de malveillance“ contre la SNCF, victime d’incidents répétés ces dernières semaines, le porte-parole a jugé qu’il était „un peu trop tôt“ pour se prononcer sur ce point, préférant attendre les résultats de l’enquête. Quatre „actes de malveillance“ avaient très fortement perturbé samedi le trafic de 160 TGV, Thalys et Eurostar, provoquant des retards de 10 minutes à plusieurs heures pour des milliers de passagers. A chaque fois, des fers à béton avaient été fixés sur des caténaires, situées dans l’Oise, l’Yonne et la Seine-et-Marne, touchant les lignes à grande vitesse (LGV) Nord, Est et Sud-Est.
Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, avait alors souligné que c’était „la quatrième fois en trois semaines que des actes de malveillance“ perturbaient „gravement le trafic“ des trains et avait évoqué une possible „corrélation“ entre ces différents actes. Des enquêtes sur ces incidents sont en cours „sous la „responsabilité directe“ du directeur général de la gendarmerie nationale, selon le souhait de la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie.