L’on observe que l’Union européenne est en train de tempérer sa politique environnementale. La „charrue verte“ paraît s’être embourbée dans les méandres des lobbies agissant sur ce sujet.
La Commission européenne n’en finit pas d’annoncer des exemptions en matière de préservation de l’environnement. L’Union européenne explique ces décisions par une contrainte et le poids politique dont dispose le mouvement agricole.
Après la dérogation de la défense du glyphosate accordée à la France, une exemption partielle pour un an de la mise en jachère de 4% des terres arables ou improductives fut accordée le 13 février 2024.
Une „souplesse tactique“, dont se vante Von der Leyen, qui permettra de continuer à pratiquer cette tactique des compromis grâce à laquelle l’Union européenne agricole fonctionne. Une tactique qui ne fait que récompenser les „grands agros“.
Apparemment, selon la version officielle, il faut faire des compromis pour faire avancer l’Europe. Mais encore faut-il savoir ce que l’on veut préserver et ce que l’on peut se permettre d’abandonner en échange!
Or, il est manifeste que les compromis ne sont pas le résultat de négociations officielles, mais plutôt le „fruit de tractations en vase clos“.
Tout est fait pour favoriser les modèles d’une agriculture intensive. Tant pis pour l’environnement, pour les petits producteurs agricoles et la santé des millions de consommateurs en Union européenne, condamnés à se nourrir à base de produits pas si „clean“ que ça!
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