Ce produit avait été ajouté à la liste noire en 2005, à la suite des travaux menés par le laboratoire de Cologne (Allemagne) démontrant clairement ses capacités à masquer la prise de certains stéroïdes, dont la nandrolone.
Avec la mise en place du passeport biologique de l’athlète, les laboratoires d’analyses sont désormais armés pour suivre le profil stéroïdien d’un sportif et déjouer ainsi ce type d’effets masquants, selon Olivier Rabin, le directeur scientifique de l’AMA. „Cela fait partie des efforts qu’on fait à différents niveaux, pour éviter d’être trop contraignant sur la vie des athlètes quand on peut trouver d’autres stratégies qui sont tout aussi valables dans le cadre de la lutte antidopage“, a expliqué M. Rabin.
En quatre ans, une dizaine de sportifs ont été contrôlés positifs à ce médicament sans avoir produit une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques et ont écopé de sanctions allant jusqu’à deux ans de suspension. „Les cas ont été jugés, et si les athlètes ont été sanctionnés, c’est qu’il y avait au moins négligence“, a estimé M. Rabin, faisant valoir que „nul n’est censé ignoré la loi, et nul n’est censé ignorer la liste des produits interdits quand on est un athlète de haut niveau“. „Le code révisé 2009 sera plus flexible dans l’application de sanctions pour des athlètes pouvant démontrer leur négligence ou leur absence de fautes“, a souligné le directeur scientifique de l’AMA.
De Maart
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