Montag10. November 2025

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Diabète en hausse en France: 2,5 millions de personnes traitées

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Deux millions et demi de personnes sont traitées en France pour un diabète, selon une étude montrant que la fréquence de cette maladie, en forte augmentation, dépasse les prévisions, avec des disparités géographiques importantes.

 La France comptait 2,5 millions de diabétiques traités en 2007, soit un taux de prévalence (fréquence) proche de 4%, dépassant les prévisions pour 2008 (3,75%), selon l’étude de l’Assurance Maladie extrapolée à l’ensemble de la population à partir des données de remboursement de 56,5 millions de personnes (régime général).
Cette croissance est liée à la progression du surpoids et de l’obésité, au vieillissement, à l’amélioration de l’espérance de vie des diabétiques traités et à l’intensification du dépistage, selon l’étude. Outre des différences importantes selon l’âge (13% à partir de 65 ans), il existe un „sur-risque masculin“ pour le diabète en France, à l’exception du nord de la métropole où le nombre d’hommes et femmes diabétiques est équivalent. Les régions d’outre-mer, qui ont la fréquence la plus élevée de diabète en France, se caractérisent à l’inverse par plus de femmes touchées que d’hommes. Les prévalences les plus fortes sont constatées à la Réunion (7,8%), en Guadeloupe (7,3%) et en Martinique (6,8%). En métropole, le quart nord-est et la Seine-Saint-Denis (5,1%) sont les zones les plus touchées. „Du Nord-Pas-de-Calais (4,8%), de la Picardie (4,7%), à la Champagne-Ardenne (4,5%), la Lorraine (4,4%) et l’Alsace (4,5%) une large bande contiguë“ présente une fréquence du diabète nettement plus élevée que la moyenne nationale. Cette zone se prolonge par deux départements de la Bourgogne: l’Yonne et la Nièvre. À l’opposé, le Grand-Ouest et le Sud-Ouest présentent des taux d’un à deux points inférieurs. Ainsi la Bretagne (2,6%), les Pays-de-la-Loire (3,2%), la Basse-Normandie (3,5%) et à un degré moindre le Sud-Ouest sont caractérisés par des taux faibles. Les régions de l’arc méditerranéen ont des taux intermédiaires: 3,8% en région Paca et 3,9% en Languedoc-Roussillon, selon l’étude.
Dans la plupart des régions, la répartition des cas est homogène au sein des départements. Cependant l’Ile-de-France présente de fortes disparités : Paris (2,9%) et les Hauts-de-Seine (3,4%) où la prévalence est faible s’oppose à la Seine-Saint-Denis (5,1%) et au Val-d’Oise (4,5%). En région Paca, le département des Bouches-du-Rhône (4,3%) se distingue par un taux bien plus élevé que celui des autres départements de la région.