Lors de cette rencontre à l’Elysée, l’épouse du chef de l’Etat a répété à Bruno Berardi „qu’elle n’avait effectué aucune démarche auprès des autorités brésiliennes concernant le dossier de M. Cesare Battisti“, a indiqué la présidence française dans un communiqué. Elle a par ailleurs „apporté son total soutien à l’action de +Domus civitas+“, a ajouté l’Elysée. La presse italienne a attribué à l’épouse de Nicolas Sarkozy un rôle dans le refus du Brésil d’extrader Cesare Battisti, rapprochant cette situation de celle de Marina Petrella, également condamnée à perpétuité en Italie. Paris avait refusé d’extrader, en octobre pour des raisons humanitaires, cette autre ancienne militante d’extrême-gauche, ex-membre des Brigades rouges, à laquelle la soeur de Carla Bruni-Sarkozy, Valeria, avait publiquement exprimé son soutien.
Dans une émission de la télévision italienne diffusée le 25 janvier, Mme Bruni-Sarkozy avait assuré n’avoir eu „aucun rôle“ dans la décision du Brésil de refuser l’extradition vers l’Italie et d’accorder le statut de réfugié politique à Cesare Battisti.
Longtemps réfugié en France, il a été condamné par contumace en 1993 par la justice italienne à la réclusion à perpétuité pour quatre assassinats commis dans les années 1970, qu’il a toujours niés.
4. Februar 2009 - 17.35 Uhr
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