Entouré d’une meute de partisans et de journalistes, le chef de l’Etat déchu a posé le pied sur le sol hondurien pour la première fois depuis son éviction par la force le 28 juin vendredi vers 14H25 locales (20h25 GMT).
A ce moment-là, la majorité des dizaines de policiers et militaires lourdement armés qui gardaient l’entrée du territoire hondurien se sont retirés de quelques mètres, a constaté un journaliste de l’AFP.
„Ce n’était pas nécessaire de faire un coup d’Etat“, a alors lancé à la presse M. Zelaya qui est ensuite retourné côté nicaraguayen.
Il a également demandé aux autorités de fait du Honduras, qui ont ordonné son arrestation pour trahison et corruption, de laisser passer ses „amis et proches pour que nous parlions ici“.
Le poste frontière de Las Manos se trouve à une centaine de kilomètres au sud-est de la capitale du Honduras, Tegucigalpa.
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