Le 8 septembre, l’ex-candidate PS à la présidentielle avait protesté contre un sujet diffusé le même jour par Europe 1, en soulignant que la radio appartenait au groupe Lagardère, comme Paris Match. „C’est sur cette radio qu’ils ont prétendu que les photos (de Paris Match) n’avaient pas été volées“, avait réagi Mme Royal, affirmant avoir attaqué l’hebdomadaire, comme „chaque fois qu’il y a une atteinte à ma vie privée“. Europe 1 a „prétendu“ que ces photos „étaient complaisantes, que je m’étalais, que je me pipolisais alors qu’ils savent parfaitement, puisque c’est le même groupe de presse, que ces photos ont été volées“, avait poursuivi la présidente de la région Poitou-Charentes, accusant la radio de lui lancer des „boules puantes“ dès qu'“elle en a l’occasion“. L’assignation en référé a été délivrée lundi 14 septembre au groupe Hachette Filipacchi Associés, la société éditrice de Paris-Match, et l’audience a été fixée au 25 septembre à 10H00. L’hebdomadaire avait déjà été condamné en mars dernier à verser 16.000 euros (14.000 d’indemnité provisionnelle, 2.000 pour frais de procédure) à Mme Royal pour des photos la montrant au bras de son compagnon dans les rues de Marbella, en Espagne.
Ségolène Royal avait réclamé 50.000 euros d’indemnité provisionnelle et 8.000 euros de frais de procédure sur le fondement des atteintes au droit à l’image et à la protection de la vie privée.
15. September 2009 - 15.02 Uhr
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