GB/Cancer du col: lien „improbable“ entre mort d’une adolescente et vaccin

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L'administration d'un vaccin contre le cancer du col de l'utérus n'a probablement pas causé la mort lundi d'une adolescente britannique, qui souffrait d'un grave problème de santé annexe, ont indiqué les autorités sanitaires britanniques.

 „Les résultats de l’autopsie préliminaire ont révélé un grave problème de santé annexe qui a probablement causé la mort“ de Natalie Morton, 14 ans, a annoncé mardi soir le docteur Caron Grainger, directrice à l’antenne du NHS (sécurité sociale britannique) de Coventry, dans le centre de l’Angleterre. „Nous attendons le résultat d’examens complémentaires qui vont prendre un peu de temps. Cependant, selon les indications, il est plus qu’improbable que le vaccin HPV soit la cause de la mort“, a-t-elle ajouté, sans autre précision. L’adolescente est décédée lundi dans un hôpital de Coventry peu après une injection du vaccin HPV1 Cervarix –élaboré par le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK)– dans le cadre d’un programme national de vaccination au cours duquel plus de 1,4 million de doses ont déjà été administrées. Le vaccin HPV protège contre deux souches du papillomavirus humains –virus responsable des infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes– à l’origine de plus de 70% des cas de cancers du col de l’utérus. „Purement par mesure de précaution, nous avons demandé au NHS de mettre en quarantaine tous les stocks de vaccin HPV du lot concerné par cette affaire“, a précisé un porte-parole du ministère de la Santé, appelant à la poursuite de la campagne de vaccination. Le lot en question devait notamment être examiné par GSK. Le docteur Julie Roberts, directrice de l’école Blue Coat Church of England, avait expliqué mardi dans une lettre aux parents qu’un „incident malheureux s’est produit (…) et l’une des jeunes filles a souffert d’une réaction au vaccin rare, mais aiguë“. D’autres jeunes filles avaient également été renvoyées chez elles après avoir souffert de vertiges et de nausées.