Paris-Bercy – Gaël Monfils, premier vainqueur français

Exempté de premier tour en tant que tête de série N.16, le Parisien a pris un mauvais départ (0-3) face à l’Argentin Juan Monaco, qui était rôdé après sa victoire sur le Russe Marat Safin la veille, avant de dominer largement et parfois spectaculairement la rencontre (6-4, 6-4). Monfils, qui fait son meilleur résultat à Bercy, peut s’attendre à une suite de tournoi nettement plus compliquée puisqu’il devrait affronter au prochain tour Rafael Nadal. A moins que le N.1 mondial ne se fasse surprendre mercredi par le vainqueur de la partie entre Guillermo Canas et Florent Serra. Après avoir atteint les demi-finales à Roland-Garros en juin, „La Monf“ a, en tout cas, redonné le sourire au public parisien qui n’avait vu que des défaites françaises jusque-là. Dont celle mardi de Josselin Ouanna face au vainqueur du tournoi de Lyon dimanche, le Suédois Robin Soderling (6-3, 6-4). „J’étais tendu, a expliqué le 152e joueur mondial. Je ne me suis libéré qu’après avoir été breaké d’entrée au deuxième set. Face à un joueur comme lui, c’est un peu tard. Je n’ai pas assez osé, je ne me suis pas suffisamment lâché, il faut dire que jamais je n’avais joué sur un court aussi grand.“ Ouanna était l’un des trois jeunes joueurs français invités à Bercy avec Adrian Mannarino et Jérémy Chardy, au détriment d'“anciens“ comme Fabrice Santoro qui n’avait pas du tout apprécié ce choix des organisateurs. „Cette polémique sur les wild-cards ne m’a pas du tout affecté“, a assuré Ouanna qui ne lit „que rarement la presse“. Il préférait retenir qu’il avait „plus ou moins le niveau pour rivaliser avec ces joueurs-là“. „Ca donne envie d’y retourner, à moi de me bouger maintenant“, a résumé Ouanna qui avait atteint les quarts de finale à Lyon la semaine dernière.