Coupe de l’UEFA – Le Paris SG séduisant mais stérile face au Dynamo Kiev

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Le Paris SG, pourtant volontaire et séduisant, a concédé jeudi le nul 0-0 face au Dynamo Kiev en quart de finale aller de la Coupe de l'UEFA, préservant ses chances de qualification intactes tout en nourrissant aussi d'immenses regrets au vu de ses nombreuses occasions.

 Le PSG avait retrouvé la victoire dimanche contre Nice (2-1) en L1 et s’apprête à aller défier une équipe de Lille en pleine forme. Sous les yeux du sélectionneur Raymond Domenech et du président Nicolas Sarkozy en tribune, il a fourni du jeu et dégagé un allant inexistants face à Nice. Mais il lui aura cette fois manqué ce brin d’efficacité pour aller à Kiev l’esprit rasséréné. Fidèle à son credo, Paul Le Guen avait ménagé deux de ses cadres (Giuly et Makelele, remplacés par Luyindula et Chantôme), tout en composant avec les blessures (concernant Armand et Sakho, suppléés par Makonda et Traoré). Mais ses deux principales armes, Hoarau et Sessegnon, surtout, étaient bien là. Et comment!
Le Béninois a multiplié les éclairs offensifs mais en a aussi éteint un foudroyant lorsque, lancé par Hoarau seul dans l’axe, il tergiversait et perdait finalement son duel avec le gardien (63).
Festival Sessegnon en vain
Le PSG peut nourrir des regrets qui pourraient peser au match retour, notamment au vu de son deuxième quart d’heure. D’abord avec un centre instantané de Rothen pour Chantôme dans l’axe et que Yussuf dégageait de justesse (15). Puis avec Sessegnon à la manoeuvre: le meneur de jeu trouvait le petit filet extérieur après un slalom côté gauche (23), frappait au-dessus de la barre après une belle remise de Hoarau (26) et offrait un centre en retrait idéal pour Chantôme dont le tir était arrêté par le gardien (31). Occasions nettes auxquelles s’ajoutait celle de Rothen, isolé côté droit et dont la puissante frappe du droit était détournée par un bon Bogush en corner (33).
Sessegnon poursuivait son festival d’occasion manquées, avec des frappes au-dessus (76, 82, 86), tandis que Hoarau restait discret en attaque, davantage présent au milieu par ses déviations et son travail de la tête. Côté Dynamo, des frappes lointaines souvent (Aliyev et Milevskiy), des incursions parfois, profitant notamment des approximations de Makonda, dont ce n’était jamais que le 7e match professionnel dans sa carrière. Il faudra plus de métier au PSG, et surtout un esprit plus tueur, pour passer en demi-finale.