Dans une recommandation adressée au ministère de la Santé, le médiateur dénonce le manque de communication et de dialogue entre le professionnel de santé et le patient. Trop souvent le sentiment d’insécurité surgit lorsque le malade est admis dans les hôpitaux. Ne recevant que des informations très sommaires, il se pose des questions sur son état de santé ainsi que sur son évolution.
D’où l’idée donc de créer un instrument censé optimiser la transparence et la communication. Sans pour autant mettre en doute le sens du devoir et de l’éthique professionnelle, cette création de mécanisme vise à assurer le respect des meilleurs pratiques en termes de qualité et de sécurité des soins médicaux et paramédicaux.
Neutralité totale
Le but est de renouer le dialogue entre le professionnel et le patient. Il va de soi qu’une indépendance totale est requise. Ceci compte tant pour le corps médical que pour les patients et devrait permettre de faire diminuer le nombre de contentieux médicaux.
Afin de garantir un maximum de neutralité et suivant le principe d’une médiation locale, chaque entité se doit de se doter d’une telle structure d’écoute, d’information et de médiation. Le patient ou le professionnel devra donc tout d’abord saisir la structure de médiation locale.
Ce n’est qu’en cas d’échec de cette conciliation que le médiateur national tranchera. À titre subsidiaire, ce dernier pourra faire appel à autant d’expertises qu’il le souhaite.
MnM
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