Au Luxembourg, des législatives clés pour Juncker et l’Europe

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Le sort de Jean-Claude Juncker à la tête de l'Eurogroupe est l'un des enjeux principaux des élections législatives luxembourgeoises du 7 juin, qui ont largement éclipsé le scrutin européen dans le Grand-Duché.

 A plusieurs reprises ces dernières semaines, l’actuel Premier ministre et ministre des Finances du Luxembourg a lié son sort à la tête du forum de coordination des politiques économiques dans la zone euro au résultat de ces élections.
Au pouvoir depuis 1995, Juncker mise pour sa réélection sur une popularité quasi intacte en dépit de la crise et sur le relief que lui confèrent ses responsabilités au sein de l’UE, dont il est le plus ancien chef de gouvernement en exercice. Mais, s’il est pratiquement assuré d’être reconduit au poste de Premier ministre, son futur au ministère des Finances dépendra directement de son score dans les urnes dimanche et de celui de ses adversaires électoraux.
Son Parti chrétien-social (PCS), qui dirige le Luxembourg de manière quasi ininterrompue depuis la fin de la seconde Guerre mondiale, est donné favori pour être à nouveau le premier parti au sein de la chambre des députés de 60 sièges. Devraient suivre le Parti socialiste ouvrier (PSOL), qui participe au gouvernement actuel et est mené par le ministre des Affaires étrangères Jean Asselborn, et le Parti démocratique (PD) qui a participé au gouvernement de 1999 à 2004. Comme c’est le cas depuis les années 1970, ils constitueront les partenaires naturels du PCS pour former la future coalition gouvernementale, en dépit de critiques envers ce dernier durant la campagne sur sa gestion de la crise économique et financière.