Montag10. November 2025

Demaart De Maart

Vives protestations contre un convoi de déchets nucléaires en Allemagne

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Les protestations contre le passage d'un train de déchets nucléaires s'intensifiaient dimanche en Allemagne, les opposants au nucléaire n'hésitant pas à incendier des barricades et à bloquer des voies ferrées, selon la police.

Equipée de matraques, la police a écarté plusieurs centaines de manifestants qui tentaient de bloquer la liaison ferroviaire Lüneburg-Dannenberg (50 kilomètres), que doit prendre le convoi dans la soirée pour rejoindre ensuite le centre de stockage de Gorleben (nord). Des barricades, que certains protestataires ont incendiées sur les voies, ont été éteintes à l’aide d’extincteurs par les policiers. Au moins 200 antinucléaires continuaient de bloquer l’accès au centre de stockage, les 20 derniers kilomètres, de Dannenberg à Gorleben, devant se faire par la route.
Le train de déchets nucléaires allemands retraités en France, avait été bloqué samedi pendant plus de douze heures à la frontière franco-allemande par trois militants écologistes allemands qui avaient coincé leurs bras dans un bloc de béton caché sous la voie ferrée. Le convoi transportant 123 tonnes de déchets nucléaires a repris sa route dimanche matin et est attendu en fin d’après-midi à Lüneburg, en Basse-Saxe. Les trois activistes, deux hommes et une femme, avaient été délogés non sans mal par la police dans la soirée. „Cette action a été préparée, nous allons enquêter“, a affirmé Jörg Zenner de la police allemande, sur la chaîne de télévision privée n-tv. Samedi après-midi, plus de 14.000 personnes, selon la police et 16.000, selon les organisateurs, avaient protesté pacifiquement dans le village de Gorleben contre ce convoi de onze conteneurs parti vendredi de Valognes (France). Selon les organisateurs, la mobilisation côté allemand n’a jamais été aussi forte depuis 2001. Les antinucléaires comptaient poursuivre leurs actions dimanche et lundi. Il s’agit du onzième convoi de déchets radioactifs vitrifiés issus de centrales allemandes et retraités à l’usine française de La Hague, dans la Manche.