Partenariat avec la Russie: l’UE prête à reprendre les négociations

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L'Union européenne (UE) a décidé lundi de reprendre les négociations sur un partenariat renforcé avec la Russie, même s'il reste à fixer la date exacte, ont annoncé la Commission européenne et la présidence française de l'UE.

„Il était temps de reprendre“ ces négociations suspendues le 1er septembre par les Européens dans la foulée du conflit russo-géorgien, a estimé devant la presse la commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, à quatre jours d’un sommet UE-Russie à Nice (France). „Nous trouverons certainement une date après le sommet“ de Nice, a-t-elle précisé à l’issue d’une réunion des ministres européens des Affaires étrangères.
„Vingt-six pays sur 27“ en faveur de la reprise des discussions avec Moscou, „c’était à mon avis suffisant“ pour relancer les pourparlers, a confirmé le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, dont le pays préside l’UE. „A un moment donné, il y a des décisions politiques qu’il faut prendre et qu’il faut forcer“, a-t-il ajouté. Le ministre français a précisé que la Pologne qui, jusqu’à lundi, restait avec la Lituanie le seul pays opposé à la reprise de ces pourparlers, avait finalement rallié la majorité. Il ne restait donc „plus qu’un pays“ pour refuser la reprise, a-t-il ajouté. Le ministre polonais des Affaires étrangères, Radoslaw Sikorski, a confirmé que son pays s’était finalement laissé convaincre. „Nous sommes d’accord avec le consensus que les négociations doivent reprendre“, a-t-il déclaré lors d’un point de presse.
Selon lui, les négociations pourraient reprendre „à la fin du mois ou dans la première moitié du mois prochain“. Mme Ferrero-Waldner avait indiqué, avant que la relance des pourparlers soit entérinée, qu’elle estimait „important“ d’attendre la reprise des discussions de Genève sur la sécurité et la stabilité dans le Caucase, le 18 novembre. L’unanimité n’était pas nécessaire pour décider de la reprise de ces négociations qui avaient seulement été „reportées“ lors du sommet européen extraordinaire sur la Géorgie du 1er septembre.