Les deux autres personnes déférées, des employés d’une boutique de téléphonie mobile qui „sont soupçonnés d’avoir participé sciemment à des ouvertures de lignes frauduleuses“ avec les coordonnées bancaires des victimes, ont été placées sous contrôle judiciaire par un juge des libertés et de la détention (JLD), a ajouté cette source. Ces deux personnes sont également mises en examen, notamment pour „complicité d’escroquerie en bande organisée“. Le parquet de Nanterre, qui avait requis un mandat de dépôt pour les trois personnes, a fait appel des deux placements sous contrôle judiciaire devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles, a-t-on précisé de même source. Les interpellations et les placements en garde à vue, dont il n’a pas été possible de savoir où et quand ils ont eu lieu, ont été réalisés sur commission rogatoire de la juge d’instruction en charge de l’information judiciaire ouverte depuis la semaine dernière, notamment pour „escroquerie en bande organisée“. La personne placée en détention est „soupçonnée d’avoir sollicité l’ouverture“ des lignes téléphoniques à partir des coordonnées bancaires des victimes, a précisé une source proche du dossier. Outre Nicolas Sarkozy, son père et sa première épouse, Marie-Dominique Culioli, font partie de la cinquantaine de victimes recensées dans cette affaire. Jusqu’à présent, trois personnes, un couple de Sénégalais de 30 ans et l’employée d’une boutique de téléphonie mobile de Rouen, ont été mis en examen et écroués dans le cadre de l’instruction. Le couple doit comparaître dans une autre affaire le 4 décembre au tribunal de grande instance de Versailles, pour „escroquerie, contrefaçon, falsification de chèques et recel“, a-t-on appris jeudi de source judiciaire. La semaine dernière, une source proche de l’enquête avait assuré que les trois premiers mis en examen „ne savaient sans doute pas qu’il s’agissait du compte du président de la République“. En revanche, a relevé mercredi une autre source, „il semble peu envisageable“ que ceux qui ont fourni les coordonnées bancaires aux personnes interpellées aient „obtenu les données“ du président, de son père et de sa première épouse „par hasard“.
De Maart
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