Remaniement

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Annoncé plus de trois mois à l’avance, le remaniement ministériel français devrait finir par devenir réalité. Qui partira, qui restera, qui arrivera, trois questions qui donnent lieu aux spéculations les plus extravagantes dans la presse outre-Moselle.

DANIÈLE FONCK
dfonck@tageblatt.lu

Une chose est certaine: Nicolas Sarkozy ne retrouvera pas de sitôt un premier ministre aussi pragmatique, stoïque et calme que François Fillon qui a su avaler plus d’une couleuvre, que ce fut de la part du président, de sa garde rapprochée ou du secrétariat général de l’Elysée.

Mais en définitive, peu importe la future composition de l’équipe. Qu’il y ait un ou deux centristes en plus ou en moins, quelques gaullistes historiques ou pas, que Baroin, Borloo ou Alliot-Marie aient à jouer à l’adjoint du patron. Ce qui compte pour les Français, c’est l’orientation politique et donc le fait de savoir si leurs intérêts collectifs seront la priorité de l’action politique ou au contraire si les impératifs de la future campagne électorale du président sortant l’emporteront.

Car on vit mal au chômage, mal avec des retraites plancher, mal avec des salaires insuffisants, mal avec des cotisations plus élevées et des prestations de santé amoindries. Que l’on soit jeune ou âgé, cadre ou employé, ouvrier ou apprenti, avec ou sans papiers.