Carla Bruni veut promouvoir l’éducation française au Qatar

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L'épouse de Nicolas Sarkozy, Carla Bruni, en visite à Doha, tente de promouvoir l'ouverture de divisions annexes de grandes écoles et d'universités françaises dans ce petit émirat francophile, selon son entourage.

La première dame de France est arrivée mardi soir à Doha à l’invitation de l’épouse de l’émir du Qatar, cheikha Moza al-Misnid, présidente de la Fondation du Qatar spécialisée dans l’éducation et la culture. Carla Bruni „va remettre à cheikha Moza un document, dans le cadre d’une démarche informelle, qui souligne la disponibilité de quelques grandes écoles à venir s’installer dans la Cité de l’éducation“, a indiqué à l’AFP une source proche de l’Elysée.
La Fondation du Qatar dirige une „Cité de l’éducation“ ouverte en 2003 et regroupant des filiales de plusieurs universités anglo-saxonnes dont celle de Georgetown, ainsi qu’un „Parc scientifique et technologique“. Parmi les institutions disposées à ouvrir des divisions annexes au Qatar figurent la prestigieuse école de commerce HEC (Hautes études commerciales), l’institut Pasteur et l’IRCAD (Institut de Recherche contre les Cancers de l’Appareil Digestif), selon la même source. „Elle (Carla Bruni) est consciente qu’elle apporte une certaine visibilité au sujet (…) elle veut donner un coup de pouce à cette démarche d’installation d’écoles françaises“, a ajouté la source. Carla Bruni préside une Fondation pour l’accès à l’Education, qui vient de lancer un premier projet consistant à préparer des élèves de zones urbaines défavorisées aux concours d’entrée aux grandes écoles d’art, avec des bourses à la clef s’ils réussissent. La chanteuse et ex-mannequin a participé mardi soir à un dîner de gala organisé à l’occasion de la tenue à Doha du „sommet mondial pour l’innovation en matière d’éducation“, parrainé par cheikha Moza. Carla Bruni, portant une élégante robe verte et un collier de diamants, a eu au cours du dîner une conversation animée avec l’épouse de l’émir du Qatar. „La relation entre les deux femmes est personnelle et forte“, a indiqué la source proche de l’Elysée. Au cours de la soirée, le compositeur libanais Marcel Khalifé a présenté une de ses compositions, avec l’orchestre philharmonique du Qatar qu’il dirige. Mercredi matin, Carla Bruni-Sarkozy doit visiter une institution pour handicapés et le siège de la fondation du Qatar. Elle sera rejointe ensuite à Doha par le chef de l’Etat français, venant d’Arabie saoudite. Nicolas Sarkozy doit avoir un entretien avec le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, cheikh Hamad ben Jassem ben Jabr Al-Khalifa, en l’absence de l’émir, cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani, qui participe au sommet de la FAO consacré à la faim dans le monde. L’émirat gazier du Qatar est un partenaire politique, économique, financier et militaire privilégié de la France dans la région du Golfe. A coup de milliards de dollars, il tente de s’imposer comme un centre régional d’enseignement universitaire et de culture. La fille de l’émir, cheikha Al-Mayassa Bent Hamad Al-Thani, préside l’Autorité des musées qui a ouvert en 2008 un Musée d’art islamique, dont la collection est décrite comme l’une des plus prestigieuses au monde. „Le gaz va se tarir un jour, et ce que nous voulons léguer aux générations futures est un système d’éducation de qualité“, a déclaré la présidente de l’Université du Qatar, cheikha Abdallah al-Misnid, à l’AFP. Mais le Qatar doit compter aussi avec les ambitions de ses voisins dans le Golfe, dont Abou Dhabi qui veut s’imposer comme capitale culturelle dans la région et où s’est ouverte une filiale de la Sorbonne.