Goldfrapp fait revivre le temps des hippies

Qui a dit que l’ère sixties avait disparu? Eh bien non, le temps de James Bond, des tenues et des coiffures hippie, n’est pas encore révolu. Le groupe Goldfrapp nous l’a prouvé hier soir lors de son concert qui s’est déroulé à l’Abbaye de Neumünster.

On aurait dit qu’un spectacle de son et lumière prenait place à l’Abbaye de Neumünster. Les spots qui illuminaient la scène dessinaient des formes circulaires tout autour des façades de l’abbaye, imprégnant ainsi l’atmosphère d’un caractère hippie et rêveur.

Le ton idyllique était donné. La douce mélodie de la harpe renforçait le style sixties. Les artistes, coiffés et vêtus à la façon « flower power », flânaient sur la scène et contaminaient ainsi les quelques 1.200 spectateurs. Bref, on aurait dit qu’une machine à retourner le temps avait ramené le public vers les années 60.

Un concert en crescendo

Le groupe avait débuté le concert avec des chansons- tantôt lentes, tantôt électroniques- tirées de son dernier album intitulé « Seventh Tree » pour bien mettre le public dans l’ambiance. Ensuite, l’atmosphère s’est tout doucement détendue et les spectateurs se sont laissés transcender par la musique électropop du groupe qui devenait de plus en plus rythmée au fil du concert.

Le hic

Tout était parfait, à un détail près: l’organisation. Les gens étaient bien agacés de faire de longues files non seulement pour acheter les tickets de consommation, mais aussi pour se procurer les boissons, voire quelque chose à se mettre sous la dent. Certains ont même demandé de se faire rembourser les tickets, tellement qu’ils étaient exaspérés de ces longues files d’attentes. Mais comment peut-on encore ainsi apprécier un concert si relax, mais si mal organisé au point à énerver les gens qui étaient pourtant si décontractés par la musique ?

Néanmoins, certains spectateurs ne se sont pas laissés distraire par ce désagrément et ont tout de même profité du concert un peu court à mon goût. En effet, certains sont sûrement restés sur leur faim, déçus de ne pas avoir eu droit à une « une autre » chanson. N.M.M