„Sensibles aux risques de fermetures de sites et de suppressions d’emplois annoncées, les élus des trois agglomérations restent vigilants quant aux engagements en termes socio-économiques qui ont été pris fin juillet par les hauts représentants d’Imperial Tobacco et d’Altadis“, assurent-ils dans un communiqué commun publié à Strasbourg. Les élus locaux de Strasbourg, Metz et Riom indiquent qu’ils souhaitent „continuer à oeuvrer avec l’intersyndicale et les services de l’Etat pour limiter au maximum le préjudice qui pourrait résulter“ du CCE. La CGT des personnels de tabac a par ailleurs appelé mercredi à la grève les salariés de sites français menacés par la restructuration d’Altadis, suite au rachat en janvier du groupe franco-espagnol par le britannique Imperial Tobacco.
Le groupe britannique, qui emploie environ 40.000 personnes, avait annoncé en juin qu’il allait supprimer environ 2.440 emplois, soit un peu plus de 6% de ses effectifs mondiaux, dont 1.060 en France (sur 4.700). Il avait également annoncé la fermeture de 6 usines en Europe, sur les 58 actuelles. Selon la CGT, Imperial Tobacco envisage la fermeture des usines de Metz (130 salariés) et Strasbourg (228) „autour de juin 2010“ et la réduction d’effectifs dans les sites de Riom (Puy-de-Dôme, environ 180 postes visés), Le Havre (Seine-Maritime, une trentaine), les Aubrais (Loiret, une centaine) et Paris (environ 400 en incluant le secteur commercial et marketing). Les sites Altadis de Nantes et Bergerac seraient épargnés.
De Maart
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