Lundi, ils avaient déjà été 45.000 à prendre part à des grèves d’avertissement, concentrées surtout autour de Francfort (centre-ouest). Mardi, la mobilisation a surtout concerné le nord de l’Allemagne, autour des villes de Hambourg ou Brême, ainsi que la grande région de production automobile du Bade-Wurtemberg (sud-ouest) où plusieurs usines du constructeur Daimler par exemple ont débrayé. Dans le bassin industriel de Rhénanie du Nord-Westphalie, la mobilisation a également été importante, notamment autour des chaînes de montage d’Opel à Bochum (ouest).
IG Metall, qui négocie au nom des 3,6 millions de salariés de secteurs aussi hétéroclites que l’automobile, l’électronique ou encore les machines-outils, réclame 8% de hausse de salaire. Les employeurs sont jusqu’ici prêts à offrir une augmentation de 2,9% maximum sur 14 mois. Ils font valoir que la récession économique qui se profile ralentit déjà considérablement leur activité. Mardi par exemple, le grand constructeur BMW s’est résigné à abandonner ses prévisions financières pour 2008, comme l’avait déjà fait Daimler avant lui. Face au patronat, le syndicat fait valoir qu’il est urgent de doper le pouvoir d’achat des ménages par des hausses de salaires conséquentes. Les négociations salariales dans la métallurgie sont très suivies en Allemagne, où elles servent d’étalon pour nombre d’autres secteurs d’activité.
De Maart
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