Sonntag9. November 2025

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John McCain reconnaît la victoire \“historique\“ d’Obama et son propre échec /VIDEO/

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Le républicain John McCain a reconnu mardi soir la victoire \"historique\" de Barack Obama, premier Noir élu président des Etats-Unis, tout en assumant seul son échec dans la course à la Maison Blanche.


Le républicain John McCain a reconnu mardi soir la victoire „historique“ de Barack Obama, premier Noir élu président des Etats-Unis, tout en assumant seul son échec dans la course à la Maison Blanche.
„C’est une élection historique. Je reconnais la signification particulière qu’elle a pour les Noirs américains, la fierté qui doit être la leur ce soir“, a déclaré John McCain devant ses partisans réunis dans un chic hôtel de Phoenix, fief républicain dans l’Arizona (sud-ouest). „J’ai toujours pensé que les Etats-Unis offraient des opportunités aux gens qui entreprennent et qui savent saisir leur chance. Le sénateur Obama pense cela lui aussi“, a-t-il ajouté. John McCain a félicité de vive voix son rival lors d’un entretien téléphonique. „Nous reconnaissons tous les deux que nous avons parcouru un long chemin depuis les anciennes injustices qui ont entaché la réputation de notre pays“, a souligné John McCain, appelant les Américains à appuyer Barack Obama. „Peu importe nos différences, nous sommes tous Américains“, a dit l’ancien héros de la guerre du Vietnam, qui jouit d’une solide crédibilité au sein de la population américaine toutes tendances politiques confondues. „Le peuple américain a parlé, et il a parlé clairement“, a déclaré M. McCain qui, à 72 ans, a failli devenir le président le plus âgé à faire son entrée à la Maison Blanche. Mais son expérience, dont il a joué face à son rival Barack Obama, de 25 ans son cadet, n’a pas suffi à convaincre. John McCain obtenait 156 grands électeurs contre 338 pour Barack Obama, selon les résultats non définitifs de l’élection présidentielle. Pour être élu président, un candidat a besoin obtenir au moins 270. Il pourrait s’agir de la pire défaite électorale depuis celle du démocrate Walter Mondale (13 grands électeurs) en 1984 contre Ronald Reagan, ou du républicain Bob Dole (159 grands électeurs) en 1996 contre Bill Clinton. „Cet échec c’est le mien, pas le vôtre“, a également déclaré le candidat malheureux devant ses partisans, qui ont dans l’ensemble jugé le candidat républicain sévère envers lui-même. Le sénateur de l’Arizona a notamment pâti du ras-le-bol des Américains depuis la crise financière, et de leur mécontement envers le président George W. Bush, estiment plusieurs analystes. Ce septuagénaire énergique avait pourtant refusé de servir au sein de l’administration Bush, mais il a eu de la difficulté à s’en distancer pendant la campagne. Jouant la carte de l’expérience, il n’a jamais réussi à s’imposer dans ce marathon électoral devant le coureur de fond démocrate Barack Obama. Dans un ultime effort pour renverser la vapeur, il avait fait la tournée de sept Etats clefs lundi, avant de se rendre mardi au Colorado (ouest) et au Nouveau-Mexique (sud-ouest), des Etats voisins de l’Arizona, remportés mardi par les Démocrates. Et le choix surprise de la gouverneure de l’Alaska Sarah Palin comme colistière n’a pas eu l’effet escompté. Energique, populaire, elle a ragaillardi la campagne républicaine en donnant – brièvement – à John McCain ses premiers espoirs de victoire. Mais ce vent de fraîcheur n’a pas duré. Il s’agit de la deuxième fois qu’un sénateur de l’Arizona échoue dans sa tentative de gagner la Maison Blanche, après Barry Goldwater en 1964.Je reconnais la signification particulière qu’elle a pour les Noirs américains, la fierté qui doit être la leur ce soir“, a déclaré John McCain devant ses partisans réunis dans un chic hôtel de Phoenix, fief républicain dans l’Arizona (sud-ouest). „J’ai toujours pensé que les Etats-Unis offraient des opportunités aux gens qui entreprennent et qui savent saisir leur chance. Le sénateur Obama pense cela lui aussi“, a-t-il ajouté. John McCain a félicité de vive voix son rival lors d’un entretien téléphonique. „Nous reconnaissons tous les deux que nous avons parcouru un long chemin depuis les anciennes injustices qui ont entaché la réputation de notre pays“, a souligné John McCain, appelant les Américains à appuyer Barack Obama. „Peu importe nos différences, nous sommes tous Américains“, a dit l’ancien héros de la guerre du Vietnam, qui jouit d’une solide crédibilité au sein de la population américaine toutes tendances politiques confondues. „Le peuple américain a parlé, et il a parlé clairement“, a déclaré M. McCain qui, à 72 ans, a failli devenir le président le plus âgé à faire son entrée à la Maison Blanche. Mais son expérience, dont il a joué face à son rival Barack Obama, de 25 ans son cadet, n’a pas suffi à convaincre. John McCain obtenait 156 grands électeurs contre 338 pour Barack Obama, selon les résultats non définitifs de l’élection présidentielle. Pour être élu président, un candidat a besoin obtenir au moins 270. Il pourrait s’agir de la pire défaite électorale depuis celle du démocrate Walter Mondale (13 grands électeurs) en 1984 contre Ronald Reagan, ou du républicain Bob Dole (159 grands électeurs) en 1996 contre Bill Clinton. „Cet échec c’est le mien, pas le vôtre“, a également déclaré le candidat malheureux devant ses partisans, qui ont dans l’ensemble jugé le candidat républicain sévère envers lui-même. Le sénateur de l’Arizona a notamment pâti du ras-le-bol des Américains depuis la crise financière, et de leur mécontement envers le président George W. Bush, estiment plusieurs analystes. Ce septuagénaire énergique avait pourtant refusé de servir au sein de l’administration Bush, mais il a eu de la difficulté à s’en distancer pendant la campagne.
Jouant la carte de l’expérience, il n’a jamais réussi à s’imposer dans ce marathon électoral devant le coureur de fond démocrate Barack Obama. Dans un ultime effort pour renverser la vapeur, il avait fait la tournée de sept Etats clefs lundi, avant de se rendre mardi au Colorado (ouest) et au Nouveau-Mexique (sud-ouest), des Etats voisins de l’Arizona, remportés mardi par les Démocrates.
Et le choix surprise de la gouverneure de l’Alaska Sarah Palin comme colistière n’a pas eu l’effet escompté. Energique, populaire, elle a ragaillardi la campagne républicaine en donnant – brièvement – à John McCain ses premiers espoirs de victoire. Mais ce vent de fraîcheur n’a pas duré. Il s’agit de la deuxième fois qu’un sénateur de l’Arizona échoue dans sa tentative de gagner la Maison Blanche, après Barry Goldwater en 1964.