Sonntag9. November 2025

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Masters – Français – Tsonga et Simon: faire mieux que les anciens

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A l'exception de Sébastien Grosjean, finaliste en 2001, les rares Français qui ont réussi à se qualifier pour le Masters ne s'y sont pas illustrés: Jo-Wilfried Tsonga et Gilles Simon tenteront d'améliorer ce bilan à partir de dimanche à Shanghai.

Depuis la création au début des années 1970, le bilan cumulé des six maîtres tricolores est de seulement 10 matches remportés pour 21 perdus et le Marseillais est le seul à avoir pu rêver de la victoire. Ni Pierre Barthès, ni Yannick Noah, ni Henri Leconte, ni Guy Forget, ni Richard Gasquet, le dernier à y avoir goûté l’année dernière, n’ont jamais pu atteindre le dernier carré. Les deux lauréats de 2008 sont bien conscients du danger qu’il y aurait à considérer la participation au dernier grand rendez-vous de l’année comme une fin en soi. „Pour exister, il ne faudra pas se contenter d’être content d’y être, il ne faudra pas être timide, mais essayer de gagner tout ce que je pourrai gagner“, avait souligné Simon avant son départ pour la Chine. Quant à Tsonga, il ne craignait pas d’afficher son ambition „d’aller chercher le titre“.
Le tirage au sort semble avoir plus favorisé les desseins du Manceau que ceux de son copain. Dans une formule à deux poules de quatre, dont les deux premiers participeront aux demi-finales, Tsonga est tombé avec le Serbe Novak Djokovic, le Russe Nikolay Davydenko et l’Argentin Juan Martin Del Potro dans le groupe „rouge“.
Aucun de ces joueurs ne semble hors de portée du nouveau N.1 français, sur la lancée de sa semaine triomphale à Paris-Bercy. Contre Djokovic, il ne fera pas de complexe, pour l’avoir battu deux fois récemment, en finale à Bangkok puis en huitième au POPB.
Tsonga/Davydenko dimanche ————————- Del Potro a été handicapé ces dernières semaines par un problème aux ongles des orteils et il sera peut-être tenté de rester un peu sur la réserve pour être à la hauteur de son dernier grand défi de l’année, la finale de la Coupe Davis contre l’Espagne, fin novembre à Mar del Plata. L’adversaire le plus dangereux pourrait être Davydenko, que Tsonga rencontrera d’entrée dimanche. Le Russe, imprévisible, a bien joué à Bercy (demi-finaliste) après avoir été longtemps incertain à cause d’une douleur au poignet.
Le Sarthois n’est pas non plus épargné par l’usure physique – il s’est notamment plaint de la cuisse la semaine dernière – mais sa faim de victoire intacte après une année amputée d’un tiers par une opération au genou pourrait l’aider à aller au-delà des petites douleurs. Simon lui n’a pas été gâté. Il aura à affronter dans le groupe „or“ les deux principaux favoris, le Britannique Andy Murray, qui vient de le battre en finale du tournoi de Madrid, et surtout le Suisse Roger Federer, dès lundi, pour son premier match. Son troisième adversaire est l’Américain Andy Roddick, son tombeur à Bercy.
Toute victoire serait déjà une performance pour le dernier invité. Pour se donner des raisons d’y croire, Simon pourra s’accrocher à son succès sur Federer lors de leur unique confrontation, cet été à Toronto. Repêché après le forfait de Rafael Nadal, il pourra aussi se souvenir que ce statut avait fort bien réussi à l’Argentin David Nalbandian, vainqueur du tournoi en 2005 après avoir été invité in extremis grâce à une cascade de forfaits.