„Nous devons continuer à mieux faire connaître le VIH/sida, à sensibiliser et à informer, surtout les jeunes et les groupes à haut risque“, a souligné lundi la commissaire à la Santé Androulla Vassiliou, vingt-cinq ans après la découverte du virus par les chercheurs. „Tant qu’il n’y aura pas de traitement contre le sida, la prévention restera la meilleure arme pour lutter“, a-t-elle souligné dans une déclaration écrite.
Mme Vassiliou, qui devait se rendre lundi dans une clinique spécialisée dans le sida à Chypre, estime que les jeunes n’ont pas une connaissance et une compréhension suffisantes de la maladie pour se protéger. Ils n’ont en effet „pas été visés par les campagnes fructueuses de sensibilisation et de prévention des années 80 et 90“, souligne la Commission.
La commissaire insiste en outre sur l’importance des diagnostics précoces pour améliorer „la qualité de vie“ des malades. Environ 30% des personnes atteintes ne connaissent pas leur sérologie VIH, selon les spécialistes. On estime au total à plus de 30 millions le nombre de porteurs du virus ou de la maladie dans le monde, rappelle la Commission européenne. Plus des deux tiers des décès surviennent en Afrique sub-saharienne.
En Europe, plus de 700.000 personnes vivent avec le virus et 30.000 nouvelles infections sont notifiées chaque année. „Le VIH/sida est l’un des principaux problèmes qui empêchent les pays en voie de développement de s’extraire de la pauvreté“, a rappelé pour sa part le commissaire au Développement Louis Michel, pour qui il faut encore „redoubler d’efforts pour sensibiliser“ les populations de ces pays.
Entre 2002 et 2007, la Commission a apporté une contribution totale de 622 millions d’euros au Fonds mondial de lutte contre le sida et s’est engagée à verser 300 millions d’euros supplémentaires pour la période allant de 2008 à 2010.
1. Dezember 2008 - 15.11 Uhr
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