« Le mois de janvier est toujours un mauvais mois pour l’emploi », a lancé Nicolas Schmit, ministre du Travail et de l’Emploi.
Vu le contexte, ces résultats peuvent toutefois être considérés comme stables si on retire les variations saisonnières. De fait, de décembre 2009 à janvier 2010, le nombre de demandeurs d’emploi est passé de 14.816 à 15.137, soit un augmentation de 321 personnes. Cette hausse s’avère cependant être bien moins haute que celle en janvier 2009 qui dénombrait près de 1.300 demandeurs d’emploi de plus par rapport à décembre 2008.
Les plus vulnérables
Paradoxalement, les offres d’emploi ont elles par contre augmenté en janvier 2010, à savoir d’environ 30% en un mois. Il n’empêche qu’il faut garder un oeil sur l’évolution du chômage.
Les personnes à mobilité réduite qui vivent une réinsertion difficile dans le marché de l’emploi, les employés du secteur financier, ainsi que les demandeurs d’emploi âgés sont les principales inquiétudes du ministre de l’Emploi. Ainsi, la mise en place d’un plan prenant en compte la catégorie d’âge de 50 à 60 ans sera sous peu présenté aux acteurs concernés.
D’autre part, Nicolas Schmit mise sur les mutations dans le secteur financier. « Il est maintenant important de voir comment recycler les personnes du secteur financier qui perdent leur emploi, ceci de façon à créer de l’emploi. »
Si ce secteur ne se ressaisit pas, cela aura indéniablement des répercussions dans la restauration et le commerce, s’inquiète pour sa part Jeannot Krecké. « Il faut suivre de près l’évolution, si jamais l’activité diminue », explique le ministre de l’Economie.
Cela dit, notons que la baisse de l’emploi bancaire est en léger recul. 77 personnes ont en effet perdu leur emploi au dernier trimestre 2009, alors qu’au cours des trois premiers trimestres 2009, le nombre de suppression de postes dans le domaine bancaire était de l’ordre de 240 salariés.
Chômage partiel légèrement en recul
Parmi les 116 demandes de chômage partiel introduites, le gouvernement a octroyé un accord favorable à 105 entreprises. Près de 7.000 personnes pourraient travailler donc à temps réduit, ce pour un coût estimé à 8,6 millions d’euros. Un point positif d’après le ministre de l’Economie. « C’est le chiffre le plus bas depuis mars 2009 ». Et d’insister: « Le modèle luxembourgeois fonctionne bien ». Sans cette aide en matière du chômage partiel, les conséquences sur l’emploi et la société auraient été plus catastrophiques. MnM
De Maart
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