Réforme des institutions belges: les médiateurs remettent jeudi leur rapport

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Le roi des Belges Albert II doit prendre connaissance jeudi du rapport des trois médiateurs nommés par ses soins, le 17 juillet, afin de tenter de sortir d'un blocage de plus d'un an entre néerlandophones et francophones sur l'avenir institutionnel du pays.

Le roi des Belges Albert II doit prendre connaissance jeudi du rapport des trois médiateurs nommés par ses soins, le 17 juillet, afin de tenter de sortir d’un blocage de plus d’un an entre néerlandophones et francophones sur l’avenir institutionnel du pays. Quand il avait refusé la démission présentée le 14 juillet par le Premier ministre fédéral Yves Leterme, le souverain avait demandé à trois vétérans de la politique belge de définir d’ici à la fin du mois le tour de table et l’ordre du jour des négociations en vue d’une autonomie accrue pour les Régions et Communautés belges.
Cette réforme est réclamée par la Flandre néerlandophone, qui veut s’émanciper davantage de la Wallonie francophone au Sud, moins riche et considérée par nombreux Flamands comme un boulet économique. M. Leterme assistera à la remise du rapport, prévue dans la matinée, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier. Dans leur rapport, les médiateurs devraient souligner que toutes les institutions constituant l’actuel Etat fédéral belge né en 1993 devront participer aux discussions, écrit mercredi La Libre Belgique. Ce qui signifie que la Région de Bruxelles, dont le million d’habitants sont en majorité d’expression française bien qu’elle soit aussi la capitale de la Flandre, en fera partie, comme le réclament les partis francophones. Il reste à voir de quelle manière, sachant que les partis flamands exigent que les négociations soient placées sous l’égide des deux Communautés, la néerlandophone et la française, et non des trois Régions –Flandre, Bruxelles-Capitale et Wallonie. La presse belge parie que ce premier rapport des médiateurs ne sera qu’intérimaire et qu’il leur sera demandé de poursuivre leurs travaux jusqu’à septembre.
Une inconnue subsiste: quelle sera la réaction du petit parti nationaliste flamand de la NVA, allié indispensable du parti chrétien-démocrate flamand CDV de M. Leterme? S’il jugeait insuffisantes les „garanties“ de réforme figurant dans le rapport, le chef de la NVA Bart De Wever a prévenu qu’il retirerait son soutien au gouvernement, provoquant ainsi une crise majeure.