Les vice-champions d’Europe 2008, hésitants dans leurs dernières sorties, ont fait preuve de maîtrise et de réalisme face à la 6e nation mondiale dirigée par le sorcier néerlandais Guus Hiddink. Les Russes ont en effet entamé la rencontre tambour battant, inquiétant René Adler dès la 5e minute par l’intermédiaire de Kerzhakov, mais le jeune gardien de Leverkusen captait le ballon sans problème. Dominés territorialement, les Allemands étaient sur le point de rompre à la 29e minute sur une erreur de marquage de Boateng, titularisé dès sa première convocation en sélection, qui laissait partir Arshavin. L’attaquant d’Arsenal servait Bystrov dans la surface de réparation, mais Adler, impeccable pendant 90 minutes, s’interposait. Six minutes plus tard, l’Allemagne prenait l’avantage sur sa première réelle occasion, grâce à une superbe combinaison entre Podolski et Özil conclue par Klose, pour son 48e but en sélection, le 7e depuis le début de la campagne de qualification.
En seconde période, Hiddink lançait Pavlyunchenko dans la bataille et la Russie reprenait son siège du but allemand, avec trois occasions très franches (52, 54, 58). Özil répondait une seule fois par un tir de 35 m repoussé par la transversale (56).
Réduits à dix après l’exclusion de Boateng (69), les Allemands souffraient et faisaient le dos rond, non sans une dernière frayeur sur un tacle musclé de Friedrich dans sa surface de réparation (88), qui aurait pu valoir un penalty à la Russie.
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