Études secondaires, puis supérieures et après…?

Cette foire vise à présenter les sciences humaines sous une autre facette, et non pas sous une image cloisonnée. Il s’agit ici de mettre un terme à cet amalgame qui dit que les sciences humaines n’ouvrent des portes que dans le monde de l’enseignement.

Pour plus d’informations:

www.cedies.lu

« On veut informer les gens », a indiqué François Biltgen, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ce 12 novembre lors d’une conférence de presse. C’est dans cette optique que le gouvernement veut mettre à disposition une bonne documentation non seulement à la Foire de l’Etudiant, mais aussi de façon permanente dans les établissements scolaires et ailleurs. Voilà pourquoi, le Centre de documentation et d’information sur l’enseignement supérieur (CEDIES) a mis sur pieds un nouveau site Internet visant à simplifier la recherche sur les études supérieures. Une plus grande visibilité, de nouveaux liens et nouvelles rubriques, l’accès à des publications, sont autant de nouveaux outils dont est dorénavant dotés le nouveau portail qui depuis janvier à novembre 2009 recense près de 193.000 visites.

 « Les étudiants devraient étudier ce qu’ils souhaitent », a également ajouté le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. « C’est en connaissance de cause qu’ils décident ce qu’ils veulent étudier, d’où l’importance de l’orientation ». Dans ce contexte, la Foire de l’Etudiant permet aux élèves de trouver une panoplie de possibilités d’études tant au Luxembourg qu’à l’étranger. Le ministre souligne toutefois qu’il est primordial d’être informé à temps.

Ce rendez-vous annuel est aussi une occasion de découvrir des métiers ou des universités peu connus.
Ainsi, cette foire met en lumière la Fédération Luxembourgeoise des Théâtres Professionnels qui informe sur les métiers et formations de théâtre au Luxembourg ainsi qu’à l’étranger. De luthier à chef d’orchestre, compositeur, ingénieur de son, chorégraphe, danseur/danseuse, professeur de danse, pédagogue de théâtre, metteur en scène…, la liste des possibilités professionnelles dans ce milieu artistique s’avère bien longue. Et pourtant au Luxembourg, ces métiers restent encore assez dans l’ombre. Cela n’empêche, suivant Bernard Baumgarten, chorégraphe-danseur présent à la foire, la demande et l’offre sont là. « Les lycéens viennent avec des questions précises », a -t-il expliqué.  De plus, suivant le chorégraphe, les opportunités se présentent au Grand-Duché. En effet, le Luxembourg compte aujourd’hui près d’une trentaine de professionnels et étudiants en danse et une douzaine de chorégraphes exerçant leur métier au Luxembourg. « Proportionnellement à la taille du pays, cela représente un grand chiffre » a indiquà Bernard Baumgarten.
Pour sa part, l’Université des humanités de l’Etat de Russie, établie à Moscou, tente sa chance en installant un stand pour la première fois à la Foire de l’Etudiant. Igor Rapoport, professeur de l’université espère par là établir des contacts avec le Luxembourg ainsi qu’avec les autres pays du Benelux. Il se dit optimiste quant à l’afflux. Depuis l’ouverture, de nombreux lycéens seraient venus s’informer.