Delphi: 110 licenciements prévus

Malgré que l’équipementier automobile américain Delphi, étant en difficultés financières depuis quatre ans, ait annoncé le 8 octobre dernier être sorti du régime des faillites, cela n’a guère empêché la filiale établie depuis 1971 au Grand-Duché d’annoncer une réduction de son effectif. 110 personnes vont donc perdre leur emploi d’ici la fin de l’année. Ceci s’explique de part et d’autres par une baisse des ventes de 40% récemment enregistré auprès de Delphi Luxembourg.

Changement quasi-radical

Force est de constater que depuis que l’ancienne filiale de General Motors (GM) a demandé à être placé sous la protection de la loi sur les faillites en 2005, des milliers de postes ont été supprimés partout dans le monde. Rien qu’aux Etats-Unis, les effectifs ont été réduits de 180.000 à 100.000. En outre, 15.000 des retraités américains ont même dû accepter une réduction de leur pension, voire abandonner leur assurance-santé.
Parallèlement, la société s’est désaisi de plusieurs activités et revendu quatre usines ainsi que sa division systèmes de direction à General Motors. Cet été, la firme a été vendu à un groupe de créanciers. En échange de cette prise de contrôle, ce dernier a consenti vouloir effacer près de 3,5 milliards de dollars de dettes de la société. Enfin, la majorité des activités de Delphi à l’étranger vont être rassemblées au sein d’une nouvelle société, regroupant plus de 100.000 employés dans le monde.

Rappelons aussi que l’entreprise est spécialisée en la production de systèmes d’injection pour moteurs à essence et diesel, de composants de conditionnement d’air et d’échappement ainsi que de systèmes à carburant.