„Dire que l’Union aura une politique commune envers la Russie, c’est risible“, tempête le président conservateur dans les colonnes du quotidien „Rzeczpospolita“. „Une fois de plus, il s’avère que les vraies décisions, dans cette organisations, sont prises entre Berlin et Paris“. Selon lui, l’Allemagne et la France ont une „relation très particulière à la Russie“, résultant de „l’expérience historique, mais aussi des intérêts de corporations qui pensent qu’elles gagneront beaucoup d’argent en Russie“. La Pologne et les anciennes républiques soviétiques de Lettonie, Lituanie et Estonie, tous nouveaux membres de l’UE, ont fermement condamné l’invasion russe en Géorgie, dénonçant de concert la politique „impérialiste et révisionniste“ de Moscou. Rejoints par le président ukrainien Viktor Iouchtchenko, les quatre dirigeants se sont rendus à Tbilissi pour marquer leur solidarité avec la Géorgie. La relation glaciale entre Varsovie et Moscou s’est encore aggravée vendredi, un général russe menaçant d’attaquer la Pologne en représailles à la signature de l’accord américano-polonais sur le bouclier anti-missiles que Moscou considère comme visant directement la Russie.
16. August 2008 - 19.15 Uhr
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