Fuite d’eau chaude: la Commission évacuée pour la 2e fois en 9 jours

Fuite d’eau chaude: la Commission évacuée pour la 2e fois en 9 jours

Jetzt weiterlesen! !

Für 0,59 € können Sie diesen Artikel erwerben.

Sie sind bereits Kunde?

Le siège de la Commission européenne à Bruxelles a été évacué mercredi, pour la deuxième fois en neuf jours, après une fuite d'eau chaude qui a fait un blessé et déclenché une alerte incendie, selon les pompiers.

L’alerte a été déclenchée peu avant 11H30 (09H30 GMT), alors que le président de la Commission José Manuel Barroso donnait une conférence de presse sur la supervision financière, obligeant les quelque 2.000 personnes qui travaillent dans le bâtiment à l’évacuer. Un responsable des pompiers dépêchés sur les lieux a expliqué qu’il n’y avait pas eu départ de feu, mais que l’alerte avait été déclenchée par une „fuite d’eau chaude sur une canalisation provenant de la chaudière“.
„La projection d’eau a brûlé légèrement une personne aux pieds et aux mains. Elle a été prise en charge par une équipe de l’hôpital militaire (de Bruxelles) spécialisé dans les brûlures“, a-t-il expliqué. La Commission a elle parlé de brûlures „sérieuses“, et précisé que la personne blessée était un ouvrier qui intervenait sur la canalisation. Vers 13H00 (11H00 GMT), l’alerte était complètement terminée et le bâtiment pouvait à nouveau être occupé, a précisé l’exécutif européen. M. Barroso devait y tenir une conférence de presse avec le chancelier autrichien Werner Faymann en début d’après-midi.
Le „Berlaymont“, nom du bâtiment hébergeant le siège de la Commission, avait été endommagé le 19 mai par un incendie d’origine encore indéterminée. Le feu s’était propagé rapidement le long d’une gaine technique du bâtiment, touchant notamment le 13e étage où travaille M. Barroso. L’incendie n’avait pas fait de victime, mais nécessité la fermeture du bâtiment pendant une semaine pour travaux, le câblage électrique en particulier ayant été sérieusement endommagé. Une enquête a été ouverte. Plusieurs journalistes s’étaient inquiétés après ce premier incident que l’alarme n’ait été donnée qu’une vingtaine de minutes après qu’une forte odeur de fumée ait été détectée. La Commission avait alors indiqué qu’elle reverrait éventuellement ses procédures de sécurité s’il s’avérait qu’elles devaient être améliorées.