Fortis: les syndicats demandent des garanties pour les emplois

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Les syndicats belges socialiste SETCa et catholique CSC ont demandé lundi des garanties pour l'emploi des salariés de Fortis, au lendemain de l'annonce d'une nationalisation partielle du bancassureur belgo-néerlandais en crise par les gouvernements du Benelux.

 La Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg ont annoncé dimanche soir l’injection de 11,2 milliards d’euros au total dans Fortis, en échange de participations de 49% chacun dans la filiale bancaire du groupe dans leur pays respectif.
„Au stade actuel et au regard des différents scénarios évoqués ce week-end, le SETCa considère que cette solution permet d’éviter le pire, à savoir la faillite ou la vente pure et simple de Fortis, avec toute la casse sociale que cela aurait engendré“, selon un communiqué publié lundi. „Cependant, le SETCa demande à présent un maximum de garanties pour les 25.000 membres du personnel que compte Fortis en Belgique (18.000 pour la banque)“, ajoute-t-il. Le responsable du syndicat CSC pour Fortis, Pierre Fafchamps, a lui relevé que les problèmes dans des entreprises se soldaient en dernier recours „souvent finalement par des restructurations“. „Je ne veux pas mettre le feu, mais il faut rester attentif sur ce qui pourrait se développer dans les prochaines semaines“, a-t-il dit à l‘AFP. „Ce n’est pas une mauvaise chose que les pouvoirs publics reprennent un peu en main leur rôle de régulateur des marchés financiers“, a-t-il encore relevé. Fortis compte au total quelque 85.000 emplois, dont un peu moins de 25.000 en Belgique.
Un comité d’entreprise extraordinaire était en cours lundi matin en Belgique, et un comité européen était également prévu plus tard dans la journée.