Réponse à une tribune de René Kollwelter.
Cher René Kollwelter,
dans votre article intitulé „Du coq à l’âne!“ paru dans le Tageblatt du samedi 14 décembre, vous évoquez l’arrestation de l’écrivain Boualem Sansal par les autorités algériennes.
Dans ce contexte vous reprochez aux écrivains luxembourgeois de ne pas avoir pris position contre cette injustice, au monde culturel luxembourgeois d’être nombriliste.
Au lieu de vous laisser aller à ces préjugés, vous auriez mieux fait de vous informer un minimum.
En effet, comme vous le dites, l’aura de tout acte culturel ne saurait s’arrêter aux frontières d’un pays; les écrivains luxembourgeois sont beaucoup plus cosmopolites que vous ne le supposez.
Je me vois donc dans l’obligation de vous rendre attentif à l’appel international initié par le „Börsenverein des Deutschen Buchhandels“ „Appell zur Freilassung von Boualem Sansal“. Vous y trouverez les signatures de grandes pointures (Elfriede Jelinek, Herta Müller, Salman Rushdie, Orhan Pamuk …), mais aussi celles d’auteurs luxembourgeois (Guy Rewenig, Germaine Goetzinger, moi-même…).
A l’encontre de ce que vous insinuez, nous, écrivains, nous restons bel et bien engagés et présents dans les débats, même si les médias en parlent peu comme d’ailleurs ils parlent peu de littérature en général. Mais ça, c’est un autre débat …
De Maart
"Börsenverein des Deutschen Buchhandels“
Et tout le monde connait ce « Börsenverein » Dites-nous où l’on peut trouver la liste des signataires,......... publié à la « Bild » ? !