Le plan de verdissement de l’économie américaine, applaudi par les politiques occidentaux, est devenu un casse-tête pour les industries européennes. En effet, bon nombre de celles-ci sont attirées par les subventions américaines et prêtes à fermer leurs usines en Europe pour en construire aux Etats-Unis d’Amérique. Ce qui prouve qu’une alliance diplomatique, voire politique, n’exclut pas une rivalité économique sans merci lorsque le profit est en jeu.
L’Union européenne continue toujours à subventionner les énergies fossiles. Selon les données de l’OCDE, les subventions explicites à ces énergies „nuisibles“ s’élevaient en 2022 à 171 milliards d’euros. Il est compréhensible que de cette façon l’Union européenne n’atteindra pas ses objectifs climatiques, ni pour 2030, ni pour 2050!
Mais l’Union européenne a d’autres soucis que ces contradictions en politique environnementale. Pour la cinquième fois consécutive, la Cour des comptes européenne a rendu un avis défavorable sur les dépenses budgétaires de l’Union européenne.
La dette de l’Union ne cesse de croître, il est évident que dans ces conditions la politique climatique ne soit pas prioritaire!
De Maart
Surtout que nous ne changerons pas grand chose en matière climatique tant que les grandes nations s'en foutent. Si demain le Luxembourg ET l'Allemagne,ne produisaient plus un gramme de CO2,l'effet sur le climat ne serait pas mesurable. Surtout que depuis quelque temps le CO2 et le methane se dégagent en masse des surfaces où le gel permanent(permafrost) disparaît peu à peu. Mais au moins on aura fait quelque chose,ne fut ce que ruiner notre économie. Et qui est assez naïf de penser que nous laisserons un seul litre de pétrole sous terre? Habeck et Baerbock peut être.