Donnerstag18. Dezember 2025

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Exposition„Am Flow“ de l’ARC Kënschtlerkreess: Nouvelles vagues

Exposition / „Am Flow“ de l’ARC Kënschtlerkreess: Nouvelles vagues
Parmi les curiosités, trois tableaux de Raphaël Tanios qui s’est déjà fait remarquer aux salons du Cercle artistique de Luxembourg Photo: Editpress/Alain Rischard

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L’ARC Kënschtlerkreess célèbre ses 65 ans d’existence par une exposition réunissant 53 de ses 76 membres à l’espace H2O d’Oberkorn. 

Créée en 1959, dans le cadre d’expositions organisées à l’orangerie du parc thermal de Mondorf par le peintre Jacques Zenner, l’ARC Kënschtlerkreess n’a pas perdu de sa pertinence avec le temps. Bien au contraire. L’aspiration à la carrière d’artiste n’a jamais été aussi répandue. Et chaque semaine, c’est une nouvelle candidature qui arrive sur le bureau du photographe, Serge Koch, actif depuis 25 ans dans l’association qu’il préside depuis 2017. Tandis que le Cercle artistique de Luxembourg sélectionne lesquels de ses membres pourront exposer lors de ses deux salons annuels, de printemps et d’automne, en fonction des œuvres présentées, l’ARC filtre dès l’entrée. Une fois accepté, un membre peut exposer de droit dans la demi-douzaine d’expositions que propose chaque année l’association (18 ont exposé en avril dernier à la galerie Am Duerf de Steinsel par exemple).

Les „pauses de recrutement“ n’ont pas pu empêcher l’envolée des effectifs. Ils sont aujourd’hui 76 membres de l’ARC, soit le double du nombre de membres lors du précédent anniversaire en 2019. Ce n’état pas de trop pour occuper les vastes salles de l’espace H2O dans lesquels l’association avait choisi de célébrer ses 65 années d’existence. A moins que ce soit justement le gonflement des effectifs qui oblige à migrer vers des espaces plus grands.

Plaisir collectif

Un thème avait été proposé aux artistes, celui de l’eau, dans cet ancien réservoir construit en 1912. Une bonne partie des artistes ne s’étaient pas tenus à ce mot d’ordre qui n’était pas contraignant, de sorte que l’exposition avait des airs de patchwork. „Retenons quand même qu’une exposition de groupe ne peut jamais présenter qu’un assortiment de petites portions – bien choisies – et reflète surtout ce plaisir de mettre – ensemble – sur pied, un événement, avec l’idée bien ancrée pour chaque artiste que l’essentiel est de participer“, écrit Serge Koch dans l’introduction au catalogue de l’exposition vendu pour l’occasion, réalisé bénévolement par le conseil d’administration.

L’exposition, dont des bénévoles gèrent la communication, le graphisme, l’accrochage des œuvres et le curatoriat, offre une vitrine. Pour certains, comme Martine Breuer et Raphaël Tanios, qui fournissent parmi les travaux les plus remarquables de l’exposition, ces événements peuvent représenter l’antichambre d’expositions dans des institutions culturelles. Pour d’autres, c’est une fin en soi. L’exposition offre une possibilité de financer son art par la vente. Il s’agissait aussi pour les 53 artistes de vendre les trois pièces qu’ils pouvaient exposer. Deux mille euros semblent être le prix moyen des différentes œuvres exposées. 

A voir jusqu’au 10 novembre, à l’espace H2O d’Oberkorn (rue Rattem). Accessible du vendredi au dimanche de 14 à 18 h.