En Allemagne l’on a tout fait pour que le 9 novembre, jour de la chute du mur de Berlin, passe le plus inaperçu possible. Le „fossé sociétal“ entre „l’Allemagne de l’Ouest“ et „l’Allemagne de l’Est“ existe toujours. Les injustices sociales persistent en 2024, 30 ans après la réunification.
Une réunification politique sur le papier, mais qui ne se reflète pas dans la réalité. Parler d’un choc de cultures n’est pas exagéré, la troisième „génération Est“ est toujours confrontée aux inégalités structurelles existantes.
Une réunification qui n’a pas non plus rétabli un équilibre politique.
Beaucoup d’habitants de la Ex-République démocratique d’Allemagne (RDA) se cherchent toujours une place dans l’Allemagne réunifiée. Les différences salariales restent en effet importantes, allant jusqu’à 20%, ce qui explique l’exode de beaucoup d’Allemands de „l’Est“ vers „l’Ouest“. Toutes ces disparités sont à la base de la montée de l’extrême-droite.
Au niveau ce l’Union européenne, il ne faut pas perdre de vue qu’il y reste une méfiance vis-à-vis des pays membres du „passé communiste“, bien qu’officiellement l’on ne cesse de parler de coopération. L’Union européenne n’a pas réussi à créer une Europe sociale, une Europe paritaire. Il y a eu des gagnants et des perdants.
Il est compréhensible que l’Allemagne politicienne préfère de nos jours ne pas trop insister sur les conséquences réelles de la réunification. Il n’y a pas de quoi pavoiser!
De Maart
Ce que les bolchéviques ont construit en 40 ans de dictature n'est effectivement pas totalement détruite.
C'est évident que le cas échéant il n' y a pas de quoi pavoiser, mais c'est toujours mieux qu'une dictature communiste.