Sonntag21. Dezember 2025

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LeserforumLa controverse sur l’IVG!

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Pour l’instant, cette controverse bat son plein. Hélas, les deux camps ont leurs raisons qui sont à respecter, vu les difficultés de femmes tombant enceinte sans le vouloir et les inconditionnels de la vie naissante. La question qui se pose est, si un embryon est déjà un être humain ou seulement des cellules faisant partie du corps de la femme, ne faisant que promettre un être humain après un certain temps de développement. Qu’est-ce qu’un être humain? Un amas de cellules dès le zygote ou un être pourvu d’un début de conscience? 

Pour les uns, la femme a déjà un (possible) être humain en elle, dès le zygote, i.e. l’ovule fécondé par l’introduction d’un spermatozoïde. Elle ne peut, en tant que tel, le détruire d’après des lois humanistes et éternelles. Mais aussi d’après des lois religieuses: ce zygote, Dieu l’a voulu et sa volonté ne peut être violée. Cette dernière loi a influencé cette interdiction.

Pour d’autres ce zygote n’est pas encore un être humain, ni d’ailleurs l’embryon qu’il va devenir. Jean Rostand (1894-1977), fameux biologiste français et moraliste, entre autres, mais aussi agnostique et libre penseur, a écrit: „… le nouvel être (au bout) de trois semaines … sera devenu l’embryon. Sa forme est celle d’un petit animal sans pattes et pourvu d’une queue … Cinq semaines plus tard, l’embryon est devenu le fœtus. Les membres lui ont poussé; la tête est modelée ainsi que le visage. …“ (dans le Grand Robert). Trois et cinq = huit! Notre loi prévoit douze semaines d’attente pour l’éventuelle destruction de cet embryon. À ce stade est-il un être (une mouche ou un poulet sont des êtres)? Oui, d’après Rostand! Ou un être humain, avec une certaine conscience de son entourage?

Vaste question d’une importance capitale. Personne au monde ne peut trancher raisonnablement une telle question. On ne peut avoir qu’une opinion. Il semble que chez nous l’avortement sera bien constitutionnalisé. Si chaque individu doit donc faire un choix difficile … (mais surtout sans tenter de l’imposer à d’autres – par respect – … suivez mon regard!), il faudra que les responsables du peuple se décident. Aussi sur les termes droit ou liberté, également controversés.

Veuillez excuser de me permettre de donner mon avis personnel. Oui à la constitutionnalisation de l’avortement. Non au terme „droit“. Oui au terme „liberté“ qui permet davantage au corps médical de refuser de pratiquer cette opération s’il y a cas de conscience. Non à la prolongation au-delà de douze semaines.
Une considération importante: ne pas oublier que l’avis des femmes est certes plus qu’important, voire prioritaire dans l’immédiat, que celui des hommes (et de l’Église), mais ce grave problème étant universel, un éventuel référendum (qui serait peut-être nécessaire) ne pourrait en aucun cas tenir compte d’une telle priorité.