Montag10. November 2025

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Kultur-NewsHäppcheweis: Was die Luxemburger Kulturszene bewegt

Kultur-News / Häppcheweis: Was die Luxemburger Kulturszene bewegt
Kunst im Überblick Quelle: Pexels

Was bewegte die Kulturszene diese Woche? Und welche Veranstaltungen sollte sich das Publikum nicht entgehen lassen? Das Tageblatt fasst die wichtigsten Fakten zusammen und stellt ausgewählte Events vor.

ZITAT DER WOCHE

Pierre Joris
Pierre Joris Photo: Philippe Matsas/CNL
Lorsque je me suis réveillé mercredi, après cette atroce soirée électorale, les premiers mots qui me sont venus à l’esprit ont été ceux, ô si prophétiques, de mon ami, le poète Jerome Rothenberg: „America disaster! America disaster! America, disaster“. Et c’est ainsi que les électeurs ont reconduit la „Maison Blanche“, si bien nommée, à cet archétype américain, l’escroc sans foi ni loi, qui est aussi un raciste et un violeur, et qui a gagné après une campagne de quatre ans de mensonges éhontés, de bigoterie et de cruauté. Il s’agit d’un désastre majeur, dont les deux causes principales sont le racisme et la misogynie. C’est le fusil à double canon avec lequel ces Etats désunis se sont tirés une balle – non pas dans le pied, mais directement dans la tête. Que la vieille Amérique blanche, profondément raciste comme elle l’a été tout au long de l’histoire, ait voté pour celui que je n’appelle jamais que „Orange Turd“, est compréhensible, voire attendu, étant donné sa peur paranoïaque de devenir une minorité dans ces Etats au bout d’une autre génération. Mais à ce stade, je ne m’attendais pas à ce que la misogynie soit aussi omniprésente, surtout après la décision de la Supreme Court d’interdire les soins de santé aux femmes. A quoi il faut s’attendre: des camps de concentration et l’expulsion de millions d’immigrants, la nécessité de militariser les forces de police, d’énormes réductions d’impôts pour les milliardaires, des tarifs de douane radicaux suivis d’une vaste inflation qui touchera précisément le noyau dur des électeurs du MAGA, une guerre contre les médias, etc. Il est également possible qu’il ne persistera pas que quatre ans, mais qu’il tente de rester au pouvoir et de renverser ou d’abolir la Constitution américaine. Mais le combat continue et nous refusons de nous laisser abattre!

Pierre Joris, auteur luxembourgeois vivant aux Etats-Unis, membre du mouvement „Writers against Trump“ en 2020, sur l’élection de Trump


EVENTS Cello, Frauenrechte, Schëppe Siwen

Szene aus „No Land’s Song“
Szene aus „No Land’s Song“ Quelle: imdb.com

Heute, am 9. November, haben Musikfans die Qual der Wahl und können in Esch gleich zwei musikalischen Events beiwohnen. Der Cellist und Komponist André Mergenthaler – 2016 war er beim „Lëtzebuerger Filmpräis“ in der Kategorie „Bescht kënschtleresch Kontributioun“ nominiert – stellt im Escher Plattenladen „Vinyl Harvest“ sein neues Album „Lux Aeterna“ vor, lädt dazu um 11 sowie um 13 Uhr zum Aperitif ein. Wer verhindert ist, kann die Platte später in Esch oder im „CD Buttek Beim Palais“ kaufen. 

Das ist Ihnen zu früh oder nicht Ihre Musik? In dem Fall können Sie sich um 14 Uhr ins „Bridderhaus“ begeben: Dort findet erneut die Veranstaltungsreihe „Le Salon de Helen Buchholtz“ statt. Der Samstag steht im Zeichen der iranischen Kultur. Das Tagesprogramm beginnt mit dem Dokumentarfilm – in Anwesenheit des Regisseurs Ayat Najafi – „No Land’s Song“ (2014). Der Film zeichnet den Kampf für Frauenrechte im Iran durch Musik nach. Es folgt eine Diskussion mit dem Regisseur. Der Eintritt ohne Voranmeldung ist frei. Weitere Informationen: bridderhaus.lu. 

Auch das sagt Ihnen nicht zu? Ein letzter Tipp: Die luxemburgische Folkpunk-Band Schëppe Siwen präsentiert heute Abend ihr neues Album „Richtung Fräiheet“ im Atelier. Zwar ist die Show ausverkauft, doch dafür können Sie das Album ab sofort online auf der Website der Band kaufen und unter „Videos“ zumindest digital einem ihrer Konzerte beiwohnen: scheppesiwen.com. (IS)


147


Musiker*innen treten beim „40. Luxemburger Wettbewerb für junge Solisten“ an

WETTBEWERB Luxemburg sucht die Super-Solist*in

Eine 27-köpfige Jury entscheidet am Wochenende: Wer gewinnt den „40. Luxemburger Wettbewerb für junge Solisten“ der Musikschule Union Grand-Duc Adolphe (UGDA)? 147 Musiker*innen aus 21 Nationen stellen sich der Jury am Sonntag, 10. November, von 9.00 bis 16.30 Uhr im Konservatorium der Stadt Luxemburg. Sie werden in verschiedenen Disziplinen bewertet, darunter Holz- und Blechblasinstrumente, Streicher und Klavier. Die Darbietungen sind öffentlich. Es folgt ein Abschlusskonzert um 17.30 Uhr im Auditorium des Konservatoriums von der „Musique militaire grand-ducale“ unter der Leitung von Lieutnant Jean Thill. Dabei treten u.a. vier Solist*innen auf, die jeweils ein Jahrzehnt der Wettbewerbsgeschichte repräsentieren:  Catherine Treinen und Roland Schiltz (Klarinette), Yves Schumacher (Tuba) und Cyprien Keiser (Violoncello). Der Eintritt ist frei, jedoch ist eine Reservierung bei der Musikschule der UGDA erforderlich (Tel.: 22 05 58-1 oder E-Mail: [email protected]). Weitere Informationen: ugda.lu. (IS)


PRIX Le palmarès du Festival du film italien de Villerupt

Hier soir a eu lieu à l’Arche de Villerupt la cérémonie de remise des Amilcar. Le nom du trophée est celui de son créateur, Amilcar Zannoni, artiste spécialisé dans la sculpture sur acier. Les films primés de cette 47e édition sont „Palazzina LAF“ de Michele Riondino, réalisateur de son premier long-métrage et aussi acteur dans le film. Il a eu l’Amilcar du Jury. Lors de sa venue à Villerupt la semaine passée, l’Amilcar de la Ville lui avait déjà été remis. Une mention spéciale a été réservée par le jury au réalisateur Francesco Costabile pour son film „Familia“, dont nous avons approfondi le sujet dans notre édition de mardi. L’Amilcar du Jury Jeunes a été attribué à „I bambini di Gaza“ de Loris Lai, celui de la Critique et celui des Professionnels à „Vermiglio“ de Maura Delpero. Et le prix le plus attendu et apprécié par les cinéastes, celui qui a gagné les faveurs du public, a été remporté par „Familia“ de Francesco Costabile.

Tous ces films et bien d’autres évidemment, peuvent encore être vus durant ce weekend, y compris le lundi 11 novembre, jour férié en France. Quelque 40.000 spectateurs auront alors fréquenté le festival et rempli les salles de cinéma et le cinémobile. Le réalisateur Jean-Louis Sonzogni nous a livré une succulente anecdote à propos des premiers cinémobiles à la fin des années 70: „Le camion de l’époque n’avait pas les ailes ouvrables, mais s’ouvrait en accordéon. Et il n’y avait pas de chauffage! Alors nous y avons installé nos propres radiateurs portables, mais, en fin de compte, la température n’augmentait que d’un ou deux degrés.“ Sonzogni et ses amis ont alors amené des couvertures et de la soupe à l’oignon réchauffante. „Je me rappelle avoir regardé des films parmi la vapeur qui sortait de la bouche des spectateurs! C’était le charme des premiers festivals!“, exclama-t-il en souriant. (DP)


FILM Festival du cinéma portugais

Trotz seiner langen Filmtradition, die bis in die Anfänge der Kinematografie Ende des 19. Jahrhunderts zurückreicht, führte das portugiesische Kino international ein Schattendasein. Es war lange Zeit vor allem Manoel de Oliveira, der den Film in dem Land prägte. Der 2015 im Alter von 102 Jahren verstorbene Regisseur war bis zu seinem Tod der älteste noch aktive Filmemacher, der schon in der Stummfilmzeit aktiv war. Das portugiesische Kino bot aber auch jenseits seines Schaffens in den verschiedenen Phasen seiner Geschichte wertvolle Werke, stets abhängig von der jeweiligen politischen Situation des Landes.

Das „Festival du cinéma portugais“, das in seiner 15. Auflage vom „Centre culturel portugais Camões“ organisiert wird, zeigt vom 9. bis 14. September in der Cinémathèque Filme verschiedener portugiesischer Cineasten, angefangen am Samstag mit mehreren Kurzfilmen unter dem Übertitel „Carnation Revolution: 50 Jahre / Camões: 500 Jahre“ aus den Jahren 2007 bis 2022 (18 Uhr) über 50 Jahre Nelkenrevolution und ein halbes Jahrtausend Luis de Camões. Es folgen am Sonntag das Filmdrama „Légua“ von Jõao Miller Guerra und Filipa Reis vom vergangenen Jahr über zwei Frauen im ländlichen Nordportugal (17 Uhr), am Montag „Camões“ von José Leitão de Barros aus dem Jahr 1946.

Das Festival wird fortgesetzt am Dienstag mit „Tous les rêves du monde“ von Laurence Ferreira Barbosa (2017/19.45 Uhr). Den Abschluss bildet am Donnerstag „Amelia’s Children“ beziehungsweise „A Semente do Mal“ von Gabriel Abrantes (2023/20.30 Uhr). (SK)