La mission du sommet de l’OTAN à La Haye était de redéfinir les priorités de l’Alliance atlantique et d’augmenter les capacités de défense, lire de réarmement des pays membres. Alors que l’Europe se réarme „lentement“, trop lentement, d’aucuns ont pris l’Ukraine comme exemple. En effet, l’Association nationale des industries de défense ukrainiennes“ (Naudi) déplore que certaines entreprises privées regroupées au Naudi ne tournent qu’à 20-30% de leurs capacités (cv. La Libre Belgique, 16.6.2025). Les contrats passés par l’Etat ukrainien s’élèvent à seulement 11,5 milliards de dollars, alors que les entreprises seraient en capacité de produire jusqu’à 45 milliards de dollars d’armes annuellement.
Il est intéressant de constater qu’en milieu ukrainien de l’armement l’on calcule en dollars, „la monnaie de l’armement“. Pas un hasard si l’on sait que certaines entreprises d’armement ukrainiennes pensent à exporter leurs armes. Or, jusqu’à présent, les restrictions sur les exportations d’armes étaient responsables de ce manque de débouchés.
En mai 2025, le Parlement ukrainien a annoncé, sous la pression des industriels de l’armement, un revirement en appuyant une proposition de loi levant partiellement les restrictions sur les exportations d’armement.
La chasse aux débouchés de l’armement est ouverte. La paix n’est pas programmée, les industriels de l’armement de l’Union européenne ne vont pas s’en plaindre. La culture et l’économie de guerre se portent bien!
De Maart
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